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À découvrir
8 Note(s) et avis
Attention, coup d'éclat ! Mêler Éthique et Humour, Kant à Game of Thrones, Philo et Livre dont vous êtes le héros, oui, Marianne Chaillan a fait fort. Euthanasie ? Assistance sexuelle ? Mariage pour tous ? Elle nous fait prendre part au débat, nous questionne, nous instruit. Nous fait sourire, souvent. Penser, aussi. Ça fait du bien. Alors, vous faites partie de quelle famille de philosophes ? Maximaliste ? Minimaliste ? Pour le savoir, amusez-vous !
Cora et Caesar, deux jeunes esclaves, s’évadent d’une plantation de coton pour tenter de gagner le nord de l’Amérique. Ils espèrent rejoindre le chemin de fer souterrain, l'"Underground railroad" qui, dans l'espace de la page, échappe à la métaphore pour s'ancrer dans le réel.
L’héroïne nous entraîne dans une topographie mouvante. Le récit est délesté d’une chronologie précise pour mieux en marquer l’intemporalité. Traquée par un chasseur d’esclave redoutable, le bonheur et l’espoir sont toujours ajournés.
C’est une succession de lieux, une galerie de portraits,
des réflexions profondes et transversales qui se tressent avec brio dans ce roman sombre et polyphonique, d’une intensité remarquable. « Comme elle, écrit le narrateur, l’Amérique était un fantôme des ténèbres ». Avec toujours, en ligne de fuite, l’horizon d’une liberté possible.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Laura
Quelle découverte ! L'histoire d'Ijeoma, une petite fille terriblement attachante que nous suivons au Biafra tantôt le cœur serré, tantôt terrifiés, toujours touchés. S'ensuivent les événements de l’histoire : le conflit civil, la guerre, la reconstruction du Nigeria, et Ijeoma qui grandit dans un monde qui laisse peu de place à la différence mais, toujours, à la poésie.
Quelle découverte, aussi ! Le Biafra, le Nigeria, ces pans de l'histoire et du globe, dont je ne savais pas grand chose.
Quelle découverte, enfin, cette jeune auteure nigérienne !
Elle nous livre une prose
engagée ; un conte moderne où la cruauté, la guerre, le fanatisme, se mêlent à la beauté du monde. On aurait l'impression, asseyez-vous, de se faire une place sous l'arbre à palabres. L'auteur/conteuse évoque des sujets sensibles tout en délicatesse ; nous plonge dans un univers sombre et pourtant lumineux avec, en toile de fond, cette petite voix qui résiste. Celle d’Ijemoa, que nous ne sommes pas prêts d’oublier.
Un roman percutant, lyrique et magnifique.
Le Printemps arabe vous a interpellé.e.s ?
Vous paraissait trop loin ?
Vous aimez, simplement, la bonne littérature ?
Lisez ce livre.
« J’ai couru vers le nil » - ou « La démocratie comme si », de son titre original - ,
m’a totalement retournée.
Quand j’y songe, voici peut-être le livre qui m’a le plus marquée de ses dernières années.
Un livre qu’on a envie de transmettre et de défendre.
Un récit magnifique, subtil, impactant,
D’une plume brillante et engagée, loin du manichéisme,
Qui nous fait basculer, entre histoire et fiction,
Au plus près
de l’Egypte en pleine ébullition,
De l’Egypte révolutionnaire, des forces en présence,
Des mécanismes qui se mettent en place pour, ou contre, le changement.
Egypte, 2011, place Tahir.
Il y a eu un Avant, un Pendant, et un Après
Tout comme il y a un Avant, un Après,
Lire Alaa el Aswany.
Nous participons à/de l’histoire,
Notre regard s’agrandit.
Shukraan.
Un livre nécessaire, interdit dans tous les pays arabophones, sauf trois.
Avouez, on aurait tort de s’en priver.
Laura
En Espagne, Patria dépasse le cercle littéraire pour enflammer les esprits, susciter la polémique, ouvrir une catharsis et s’impose d’ores et déjà comme un chef d’œuvre. On en parle dans le café du coin. Sur un pallier, entre deux immeubles. Dans les transports en commun. La critique a comparé son auteur à Tolstoï. A Balzac. A Galdós. Mais il fallait quelqu’un pour tailler dans le vif, nous faire ressentir le conflit de l’ETA jusqu'au fond de nos entrailles, suspendre nos souffles le temps d’une lecture qui se dévore d’un trait, et ce quelqu’un, c’est Fernando Aramburu.
Lisez-le, vous vous ferez un cadeau.
Laura
« Quelqu’un qui est prêt à mourir pour obtenir ce qu’il veut, c’est quelqu’un qui en a, c’est tout »
Ainsi parle le « petit » Nicolas alias Marahaja qui troque la cour de l’école pour l’école de la vie, les copies doubles pour les posts sur Facebook, les billes pour un véritable arsenal. Son but ? Devenir le meilleur.
Partez du réel ;
Faites un cocktail entre La Cité de Dieu et le Parrain ;
Réduisez drastiquement la moyenne d’âge ;
Dopez cette prose d’adrénaline, mais aussi de poésie ;
Situez le tout à Forcella, en Italie ;
Accompagnez la naissance
d'un "Baby gang"
Et vous obtiendrez « Pirhanas », du grand Saviano.
On tremble, et on attend la suite.
Laura
« L'histoire d'un prétendant vainqueur et d'un vrai perdant »
... Quand le grand Cercas enquête sur l'oncle paternel et exhume le passé familial qui l'a toujours embarrassé, le récit qu'il livre interroge l'histoire intime et collective avec une finesse bouleversante.
Réflexions sur la famille, sur la guerre, sur le rôle de l'écrivain, sur la mise en scène de l'histoire, sur les mythologies personnelles, sur ses propres démons, qui creusent au plus profond de l'intime pour arriver jusqu'à nous.
Un OVNI littéraire, tout simplement magnifique.
Laura
8 Note(s) et avis
N'hésitez pas, plongez !
Quelle odyssée ! J'ai, littéralement, embarqué avec les enfants du fleuve.
De la quête d'Avery aux aventures de Ruth May et ses proches; du Mississipi à Aiken; d'orphelinat en maison de retraite; des raffiots de misère à la crème de la société... voilà un récit qui transporte, qui émeut, et, même, qui fait
réfléchir.
Un sujet grave pour une lecture raffraichissante. Une histoire basée sur des faits réels menée tambour battant.
Une grande et belle aventure.
Laura