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À découvrir
Guillaume N. n'a pas encore complété son profil
Prenez une grande inspiration avant de plonger dans cette Angleterre rurale du XIXème siècle. Suivez au travers de son "journal" la vie d'une adolescente, Mary, qui quitte la ferme familiale pour aller travailler comme servante dans la demeure du pasteur local. Elle quitte un monde de violence et de dureté pour découvrir un monde plus feutré et silencieux où elle apprendra à lire et à écrire, mais à quel prix... Cet être simple, candide mais vrai, va se trouver plonger dans une tourmente qui se tait.
"Il prend au coeur," voilà comment je décrirais cette oeuvre. Pardonnez l'expression,
mais une boule se forme au plus profond des tripes, qui ne fait que grandir page après page, alors que nous suivons le destin de cette gamine. Une écriture simple, naïve, mais pas niaise, renforce ce sentiment (note pour plus tard: feuilleter la version originale).
Et puis, le fait que je vienne d'une ferme perdue dans une campagne française et que j'ai retrouvé dans le phrasé de Mary certaines expressions et certains rythmes qui me parlent n'ont fait qu'accroître mon attachement envers le personnage principal.
En bref, une belle claque et un livre à lire.
En premier lieu, je n'ai pas pu aller au bout de ce livre. En lisant d'autres revues, vous aurez sans doute compris que l'auteur a fait un choix assez particulier dans son style d'écriture. La narrateur s'adresse à une femme M.A., et la tutoie. Et je n'ai pas tenu...
M.A. a tout pour être heureuse: une belle petite famille,... Mais voilà, elle ne l'est pas. Alors elle va voir ailleurs.
J'avais adoré la cote 400, également de Divry, mais je n'ai pas pu tenir au style utilisé dans ce présent livre. Cela vient peut-être du fait que je ne sois qu'un représentant de la gente masculine
et de mon éducation, mais le tutoiement du narrateur envers un personnage féminin me donne une désagréable sensation de n'être qu'un vulgaire voyeur. Impossible pour moi de me raccrocher au personnage qui devient en quelque sorte la victime de "mon" voyeurisme.
Le livre en tant que tel n'est pas nécessairement mauvais, mais je ne le saurai jamais.
Un voyage au coté d'un homme, vers quelque chose de plus grand...
Cette œuvre nous rappelle que parfois, souvent même, le chemin est tout aussi important que la destination.
Je croyais connaître da Vinci, comme beaucoup. Mais in fine, j'avais oublié que ce qui peut nous sembler évident à notre époque ne l'était absolument pas à la sienne, que ce que nous acceptons aujourd'hui était regardé alors d'un œil suspect, et enfin que les bassesses de nos jours avaient aussi lieu en son temps.
Ce livre, rythmé, comme un voyage, nous propose de re-découvrir un homme, mais surtout un certain nombre de ses péripéties, ses doutes, ses espiègleries, ses épreuves reçues ou données. Surtout, il nous fait découvrir sa démarche qui l’amènera à se rapprocher de quelque chose de plus grand qu'il aura tant cherché.
Plus que la vie d'un homme, aussi grand qu'il ai pu être, ce livre nous ouvre une fenêtre sur une époque et sur un chemin de réflexion.