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La douleur de la séparation, la solitude qui suit le départ de l'être aimé, nous les connaissons tous, ou presque. Mais comment les raconter, quels mots choisir pour décrire l'état dans lequel nous tombons, comme on tomberait dans un puits, quand tout devient vide, lointain, hostile ?
Les auteurs, de façon singulière, par les mots, par les dessins, y parviennent.
Un très beau livre sur l'amour, la douleur, l'espoir.
Dans une langue toute en images et en sensations, sur un rythme tendu, ce texte nous plonge dans une tragédie familiale qui en dit long sur certaines dérives liées aux réseaux sociaux.
Le plus important néanmoins n'est pas là, mais dans le rapport très particulier entre les deux sœurs. Et cette présence étrange d'un père disparu. Du vampirisme ?
Digne d'un Stanley Kubrick, – dans son suspens à couper le souffle, dans la peur et l'angoisse qu'il éveille, dans l'effacement des frontières entre le délire et la réalité, dans sa mathématique cruelle – ce texte se lit, page
après page, sans qu'on ne se rende compte du temps inexorable.
Des rêves sans mystère ?
Une petite merveille, ce court roman !
On se croit dans un film néo-réaliste italien, dur comme du Rossellini, poétique comme du De Sica, délirant comme du Fellini. Bref, un condensé du meilleur : sombre et lumineux, baroque, mais simple aussi, grave mais aussi drôle qu'un Charlot.
Un petit chef-d’œuvre plein de tendresse dont la technique narrative, qui essaye de rendre compte de la simultanéité du réel, est aussi novatrice que le sujet est ancien.