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À découvrir
8 Note(s) et avis
Piedad Bonnett raconte avec une infini douceur et une grande tendresse, la disparition de son fils, Daniel. Elle revient sur sa vie, sur cette maladie qu'elle déteste nommer, mais qui n'est autre que la schizophrénie. Elle se remémore les souvenirs, bons ou mauvais, qu'elle a de son fils. Comme un dernier hommage, digne de cette personne, qui a subit la maladie et les contradictions de son propre esprit. Un très beau récit, sans être affligeant, qui permet de lui rendre un bel hommage et de faire découvrir les principales conséquences de cette maladie sur ceux qui en souffrent.
Erwan vit dans la folie d'une chaîne d'abattoir ; dans ce rythme, dans les "clacs", dans cette chair animale, dans ce non-respect qui le hantent. Une folie qu'on découvre dans ce livre, à l'écriture en parfaite symbiose avec la vie du personnage principale. Une folie expliquée, avec une psychologie importante et des pensées qui s'entrelaces. Une folie qui s'en va toujours vers Laëtitia, celle qui l'a peut-être poussée un peu plus vers cette folie. Un livre au sujet trop peu abordé des conditions de travail en abattoir, du froid, du rythme, des gestes répétés, du non-respect, mais surtout, de la vie avec la chair sanguinolente des animaux...
Ce qu'on entend quand on écoute chanter les rivières, porte bien son titre et annonce une lecture poétique. Une poésie écrite par la vie, là où des vies s'entrecroisent en des liens si fin. C'est à Salisbury que la vie de cinq personnes va s'exposer à nous. Cinq personnes qui ont très peu en commun, qui se sont peut-être déjà croisés, qui se sont peut-être déjà parlés. Cinq histoires différentes, tournant autour de leur vie personnelle. Et pourtant, ces cinq histoires se confondent en un même drame : un accident de voiture.
Un livre beau et émouvant, magnifiquement écrit.
Deux âmes qui errent, cherchant leur place. Deux personnes qui aimeraient s'offrir une nouvelle vie, mais dont le passé ne fait que les rattraper. La malchance existe-t-elle ? Est-ce le destin, ou simplement les choix que nous faisons qui nous y amènent ? C'est en tout cas, ce qu'on pourrait considérer comme une mauvaise farce de la vie, qui rend ces personnages, épuisés de vivre ces évènements négatifs qui les poursuivent. On s'attache à eux, avec une facilité déconcertante, et on aime à espérer que la fin se terminera bien pour eux. Que cette enfant, elle aussi victime cette vie sombre, sera l'incarnation du futur dans cette histoire et que cette dernière lui promet une vie bien plus heureuse.
L'histoire tragique de Catherine, grande actrice qui se voit perdre ce qu'on a de plus précieux dans le métier, sa mémoire. C'est ainsi qu'on assiste à deux combats contre la maladie. Celui de Catherine qui cherche à se mentir sur la présence de cette maladie, et qui essaie désespérément de se souvenir. Mais également le combat de Mina, sa meilleure amie et son assistante, qui cherche à masquer cette maladie aux yeux de tous.
Une histoire d'amitié, de passions, de maladie destructrice, avec une pointe d'humour qui tente de nous faire oublier l'ampleur du drame.
On hésite à ouvrir ces pages, en ce demandant quelle histoire se cache derrière un titre et un résumé pareil. Erwan Larher a, lui, hésité à l'écrire, pour finalement en faire un ovni littéraire. On découvre, on comprend, on voit. Avec une grande humilité, l'auteur nous fait part de son vécu, de ce jour qui a bouleversé sa vie. Un livre surprenant, et contradictoire, entre la violence des balles reçues et l'humour, le positivisme de l'auteur, qu'on pourrait croire inopportuns.
Emma est professeur des écoles et en dehors des épreuves personnelles qu'elle doit surmonter, elle va aussi être confronté à la vie difficile de certains de ses élèves. Elle nous parle de chacun d'entre eux, avec toute l'importance qu'ils méritent, mais elle va également découvrir la difficulté de connaître leurs problèmes sans pouvoir toujours intervenir. Un livre touchant et poignant, ouvrant une porte sur ce qu'est vraiment le métier de professeur dans certaines villes, mais également sur ce que vivent certains enfants ! Un très beau roman, qu'on termine la larme à l’œil, en sachant bien qu'il est (malheureusement) inspiré de faits réels.
8 Note(s) et avis
Des personnages privilégiers
La maison des Turner est une histoire familiale avec ses secrets et ses déchirements, au sein d'une famille de treize enfants. Malheureusement, seulement quatre personnages de cette famille sont mis en avant, et plus précisément Cha-cha et Leelah, l'aîné et la dernière de la fratrie. Si on découvre la totalité de la famille à travers ces personnages principaux, on cherche néanmoins à comprendre pourquoi eux seuls ont été choisis et ce qu'ils ont de plus important. Une histoire assez décevante, où l'humour est visiblement manquant et un manque d'exploitation sur les autres membres de la famille Turner.