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À découvrir
Piedad Bonnett raconte avec une infini douceur et une grande tendresse, la disparition de son fils, Daniel. Elle revient sur sa vie, sur cette maladie qu'elle déteste nommer, mais qui n'est autre que la schizophrénie. Elle se remémore les souvenirs, bons ou mauvais, qu'elle a de son fils. Comme un dernier hommage, digne de cette personne, qui a subit la maladie et les contradictions de son propre esprit. Un très beau récit, sans être affligeant, qui permet de lui rendre un bel hommage et de faire découvrir les principales conséquences de cette maladie sur ceux qui en souffrent.
Erwan vit dans la folie d'une chaîne d'abattoir ; dans ce rythme, dans les "clacs", dans cette chair animale, dans ce non-respect qui le hantent. Une folie qu'on découvre dans ce livre, à l'écriture en parfaite symbiose avec la vie du personnage principale. Une folie expliquée, avec une psychologie importante et des pensées qui s'entrelaces. Une folie qui s'en va toujours vers Laëtitia, celle qui l'a peut-être poussée un peu plus vers cette folie. Un livre au sujet trop peu abordé des conditions de travail en abattoir, du froid, du rythme, des gestes répétés, du non-respect, mais surtout, de la vie avec la chair sanguinolente des animaux...
Des personnages privilégiers
La maison des Turner est une histoire familiale avec ses secrets et ses déchirements, au sein d'une famille de treize enfants. Malheureusement, seulement quatre personnages de cette famille sont mis en avant, et plus précisément Cha-cha et Leelah, l'aîné et la dernière de la fratrie. Si on découvre la totalité de la famille à travers ces personnages principaux, on cherche néanmoins à comprendre pourquoi eux seuls ont été choisis et ce qu'ils ont de plus important. Une histoire assez décevante, où l'humour est visiblement manquant et un manque d'exploitation sur les autres membres de la famille Turner.