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À découvrir
Marion Transetti n'a pas encore complété son profil
Bonne pioche !
Ce livre, choisi parce que le mot «mouches» se trouve dans son titre est un petit bijou que je vous invite à découvrir absolument.
A priori, le portrait de ce meurtrier emprisonné qui répond aux questions d'un juge, d'un avocat et se confie à un psychiatre et un infirmier n'aurait pas dû susciter beaucoup de plaisir en moi. Ce fut pourtant le cas et il m'est même arrivé de rire de bon coeur.
Lydie Salvayre est responsable de ce tour de force. Elle propose un livre enrichissant, de ceux qui nous rendent plus aptes à comprendre la société dans laquelle nous
vivons.
Et par le biais de son personnage, elle revisite les «Pensées» de Blaise Pascal si cruellement d'actualité.
Peu à peu, au fil du discours absurdement logique du prisonnier, nous pénétrons dans sa vie, son enfance, ses émotions et envisageons les possibles raisons de son acte.
La haine et la violence ne sont pas inscrites dans les gènes, mais elles se transmettent.
Ces meurtriers qui se trouvent «en marge» de la société, en sont-ils les déchets ou plutôt des exclus en raison d'une lucidité dérangeante ?
Ces questions fondamentales sont ici traitées dans un style remarquable et parfois «joyeux et amusant». Paradoxe ? Pas nécessairement. Un criminel peut être sympathique. La preuve en est ici faite... par moments.
L'image du «criminel» est ainsi remise en question. Mais, attention, pas TOUS les criminels.
Par ailleurs, une large place est faite à la mère du meurtrier. Sa femme également. Ses collègues de travail.
Ont-ils une part de responsabilité ?
Avons-nous une part de responsabilité ?
« Toute société a les crimes qu'elle mérite » affirmait Mathieu Kassovitz dans son film «Assassin(s)».
Sommes-nous ce «S» entre parenthèses ?
Un livre à lire donc... et à relire aussi souvent que nécessaire !
Nous ne sommes qu'à la mi-juillet et déjà un «coup de coeur de l'été» avec ce roman de Grégoire Delacourt.
La résumé en est simple : une mercière d'Arras gagne au loto. Ceci va changer sa vie.
A partir de cette situation, dont nous avons toutes et tous un jour rêvé, l'auteur nous amène à faire la subtile différence entre nos besoins, nos envies et nos folies. Voilà qui parait simple. Et pourtant...
Malgré le fait que ces dites envies soient reprises dans le titre du livre, ce n'est cependant pas là que se situe l'essentiel du livre de Grégoire Delacourt.
Non,
l'essentiel de ce récit réside dans le talent de l'écrivain à décrire tous ces petits détails de la vie, toutes ces infimes concessions que nous faisons aux autres et au temps, tous ces petits plaisirs que l'on trouve dans un sandwich maladroitement préparé à notre attention ou les remerciements d'une inconnue à qui nos mots sur un blog ont su apporter du réconfort.
Ce livre nous rappelle avec charme et lucidité que la vie se confectionne point par point, maille par maille, qu'il nous faut en choisir chaque bouton, chaque ruban et l'argent, nous faisant tourner la tête un instant, nous fait manquer quelques mailles, nous obligeant dès lors à recommencer, à revenir en arrière, à défaire notre ouvrage pour finalement le refaire presque à l'identique avec simplement le sentiment d'avoir perdu du temps et de nous être un peu éloignés de la perfection.
Ce que nous dit Grégoire Delacourt est finalement on ne peut plus simple : ne quittons pas la vie des yeux, elle en vaut la peine, elle est belle !
Le titre était si prometteur
Je suis déçue. Le titre était si prometteur. La couverture si attirante.
En fait, il s'agit d'un «livre de filles».
L'écriture est sans relief, l'histoire sans surprises.
Tout est cousu de fil blanc et de nombreux clichés se succèdent au fil des pages.
Heureusement, c'est en Irlande que Diane décide d'aller se ressourcer suite à la mort de son mari et de sa fille et c'est à cet endroit qu'elle va rencontrer Edward. Ceci donne lieu à quelques descriptions de ce splendide pays si sauvage.
Les filles donc, si vous avez une soirée à tuer, voici une occupation qui ne demande aucun effort de réflexion, qui ne changera pas le monde, mais qui permet de passer deux petites heures à penser à autre chose.
Pourquoi pas, mais je ne m'attendais vraiment pas à ça. Cela m'apprendra à lire des livres sans me renseigner du tout sur leur contenu. Il y a, avec ce système, de bonnes et de moins bonnes découvertes. Pas grave. Meilleure chance la prochaine fois !