Lydie Arjona, plus connue sous le nom de Lydie Salvayre est née en 1948 en France dans une famille modeste de républicains espagnols exilés. Elle découvre la langue française au fil de ses études dabord de lettres puis de médecine. Durant plusieurs années elle exerce la psychiatrie à Marseille et commence à écrire des petits textes dans des revues littéraires régionales. Cest en 1990 que parait aux éditions Julliard son premier roman «La Déclaration» suivi de «La vie commune» en 1991. Depuis une vingtaine de titres ont suivi, publiés par les éditions du Seuil ; parmi eux «La compagnie des spectres» en 1997 a été récompensé par le Prix Novembre et élu meilleur livre de lannée par léquipe éditoriale du magazine Lire. On pensera également aux «Belles âmes» (2000), au «Portrait de lécrivain en animal domestique» (2007), ou encore à «BW» (2009) et «Hymnes» en 2011. La plupart de ses textes ont été traduits dans de nombreuses langues et certains ont fait lobjet dadaptation pour le théâtre.
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- Nombre de pages175
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.1 kg
- Dimensions10,8 cm × 18,1 cm × 1,1 cm
- ISBN2-02-030900-9
- EAN9782020309004
- Date de parution02/01/1997
- CollectionPoints
- ÉditeurSeuil
Résumé
L'homme qui se raconte tout au long de ce livre est un être que rien ne prédisposait à parler de la sorte, à coups de sarcasmes et de citations, d'injures et d'envols lyriques, de phrases grand style et d'autres enragées.
Il est vrai qu'il ne s'exprime pas directement devant le monde, mais dans l'espace muré d'une prison.
Il est vrai qu'il a tué et que son crime a en quelque sorte délivré sa parole.
Il peut désormais évoquer, avec un détachement ironique et cruel, son enfance saccagée ; les liens ambigus qui l'unissaient à sa femme et son métier de guide au musée de Port-Royal où des touristes en troupeaux venaient distraire leur ennui.
L'homme qui se raconte tout au long de ce livre est un être que rien ne prédisposait à parler de la sorte, à coups de sarcasmes et de citations, d'injures et d'envols lyriques, de phrases grand style et d'autres enragées.
Il est vrai qu'il ne s'exprime pas directement devant le monde, mais dans l'espace muré d'une prison.
Il est vrai qu'il a tué et que son crime a en quelque sorte délivré sa parole.
Il peut désormais évoquer, avec un détachement ironique et cruel, son enfance saccagée ; les liens ambigus qui l'unissaient à sa femme et son métier de guide au musée de Port-Royal où des touristes en troupeaux venaient distraire leur ennui.
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