Très bon livre. Plein de rebondissements ! C’est Arthur qui nous raconte l’histoire. Arthur est un collégien de douze ans, très attachant. Par exemple dans sa façon de découvrir des concepts tels que l’empathie ! Et avec ses mots bien à lui, ce qui rend l’explication particulièrement savoureuse : « Thierry savait très bien ce qu’il faisait en ayant mis Georges et Mathieu, du jour au lendemain, au pilori de notre classe. Sûr qu’il n’avait pas dû tenter une plongée en empathie dans le dedans de leur tête, à Georges et à Mathieu. Ou plutôt sa plongée en empathie, c’était
pour mieux ressentir ce qui aurait pu leur faire le plus de mal. De la mauvaise empathie que c’était. De la mauvaise empathie comme de la mauvaise graisse. » Il y a pleins de trouvailles comme celle-ci dans ce livre. C’est vrai qu’on a tendance à penser que l’empathie est liée au bien que l’on peut faire en se mettant à la place d’autrui. Or l’empathie n’est que la capacité de se mettre à la place de quelqu’un, sans se positionner plus avant. En fait, et je le confesse : je confondais « empathie » et « sympathie ». Je ne sais pas si nous sommes beaucoup à faire cette confusion. Serge Farnel nous rappelle donc à sa façon ce qu’est l’empathie. Et sa façon, c’est l’humour et le sens. Ce roman est jalonné de ce tandem humour/sens. Un roman que je conseille vraiment. Aussi pour l’idée de Thierry afin de se sortir de sa situation de souffre-douleur. « La malicieuse revanche d’un souffre-douleur » est un titre tout à fait adapté à la « malice » de Thierry. Je n’en dis pas plus…
Livre malin
Très bon livre. Plein de rebondissements ! C’est Arthur qui nous raconte l’histoire. Arthur est un collégien de douze ans, très attachant. Par exemple dans sa façon de découvrir des concepts tels que l’empathie ! Et avec ses mots bien à lui, ce qui rend l’explication particulièrement savoureuse : « Thierry savait très bien ce qu’il faisait en ayant mis Georges et Mathieu, du jour au lendemain, au pilori de notre classe. Sûr qu’il n’avait pas dû tenter une plongée en empathie dans le dedans de leur tête, à Georges et à Mathieu. Ou plutôt sa plongée en empathie, c’était pour mieux ressentir ce qui aurait pu leur faire le plus de mal. De la mauvaise empathie que c’était. De la mauvaise empathie comme de la mauvaise graisse. » Il y a pleins de trouvailles comme celle-ci dans ce livre. C’est vrai qu’on a tendance à penser que l’empathie est liée au bien que l’on peut faire en se mettant à la place d’autrui. Or l’empathie n’est que la capacité de se mettre à la place de quelqu’un, sans se positionner plus avant. En fait, et je le confesse : je confondais « empathie » et « sympathie ». Je ne sais pas si nous sommes beaucoup à faire cette confusion. Serge Farnel nous rappelle donc à sa façon ce qu’est l’empathie. Et sa façon, c’est l’humour et le sens. Ce roman est jalonné de ce tandem humour/sens. Un roman que je conseille vraiment. Aussi pour l’idée de Thierry afin de se sortir de sa situation de souffre-douleur. « La malicieuse revanche d’un souffre-douleur » est un titre tout à fait adapté à la « malice » de Thierry. Je n’en dis pas plus…