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À découvrir
Eloïse R n'a pas encore complété son profil
Il y a des auteurs qui racontent des histoires avec des mots. Et puis il y a ceux dont les mots racontent des histoires. Maylis de Kerangal est de ceux-là. Et ceux-là sont les plus touchants car leurs mots sont si sensiblement incarnés qu’ils vous transportent dans un monde qui n’existe que par eux.
C’est donc toute cette bande d’adolescents rebelles de la Corniche Kennedy qui prend vie sous nos yeux à la lecture de ce roman. On se retrouve avec eux en maillot de bain à cramer sous le soleil, le corps salé, les yeux éblouis. Et avec eux cet élan dans le vide, ce saut périlleux
qui agace les adultes trop rangés, trop rigides, trop frustrés ou trop... Nicolas S ?
Quelle jouissance de défier avec eux les lois, de l’apesanteur et de cette ville qui ne les comprend pas ! Et quel plaisir de retrouver cette impression de liberté si pleine et entière, décuplée par cette sensualité, cette sensibilité du corps si particulière aux étés passés au bord de la mer...
Un grand merci et un grand bravo à Maylis de Kerangal pour ce livre qui m’a littéralement fait vibrer !
Quelle jolie plume que celle de Naomi Alderman ! Une écriture toute en finesse pour nous parler avec subtilité de la communauté juive, de nos rapports à l’autre, à nos racines, à nos amours et surtout à la parole. Cette parole tisse d’ailleurs le fil conducteur de ce roman qui traite entre autres de cette grande question existentielle avec humour et sensibilité : comment communiquer avec les autres, comment leur faire savoir nos sentiments, nos doutes et nos envies ?
Et puis il y a ce personnage génialissime qu’est Ronit, cette femme rebelle aux répliques cinglantes, de celles
qu’on rêverait de sortir dans de telles situations, pour comme elle, bouleverser les codes et secouer un peu le quotidien.
Et puis il y a... tant de choses à dire sur ce livre qui donne à rire, à réfléchir et à s’émouvoir... Aussi je conclurai sur une phrase : lisez La désobéissance de Naomi Alderman, on en reparle ensuite.
Immense coup de coeur
Jusqu’ici mon amour en poésie était resté fidèle à Baudelaire.
Mais à la lecture des premiers poèmes d’ Immense existence j’ai remis en cause mes principes amoureux.
Désormais, je suis polygame.