Quelle jolie plume que celle de Naomi Alderman ! Une écriture toute en finesse pour nous parler avec subtilité de la communauté juive, de nos rapports à l’autre, à nos racines, à nos amours et surtout à la parole. Cette parole tisse d’ailleurs le fil conducteur de ce roman qui traite entre autres de cette grande question existentielle avec humour et sensibilité : comment communiquer avec les autres, comment leur faire savoir nos sentiments, nos doutes et nos envies ?
Et puis il y a ce personnage génialissime qu’est Ronit, cette femme rebelle aux répliques cinglantes, de celles
qu’on rêverait de sortir dans de telles situations, pour comme elle, bouleverser les codes et secouer un peu le quotidien.
Et puis il y a... tant de choses à dire sur ce livre qui donne à rire, à réfléchir et à s’émouvoir... Aussi je conclurai sur une phrase : lisez La désobéissance de Naomi Alderman, on en reparle ensuite.
Après la mort de son père, ce dernier étant un chef spirituel vénéré, une jeune femme fait un retour sur son passé, et bouleverse l’hypocrisie de toute une communauté.