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À découvrir
Magnifique roman qui nous plonge dans les secrets d’une famille, celle de Byron et Benny, frère et sœur et de leur mère Eleanor.
Des plages caribéennes au Royaume-Uni, des années 60 à aujourd’hui, commencer ce récit c’est se laisser porter par la vague et partir à la rencontre de « Ma », de son histoire et de l’héritage qu’elle lègue à ses enfants.
Avec habileté, alternant passé et présent, Charmaine Wilkerson tisse une incroyable histoire familiale. Au décès de leur mère, B&B qui ne se parlaient plus, sont contraint de se retrouver pour écouter le message
enregistrer par leur mère. Et l’histoire qu’ils vont entendre bouleversera à jamais leur existence.
Il y sera question de transmission, des origines, de sacrifice, d’amitié, de violences, de construction identitaire…
Un fil rouge viendra lier tous les secrets révélés : le « Black cake ». Une recette caribéenne, aux racines multiculturelles, transmise par Eleanor, symbole de souvenirs d’enfance, du passé et de l’avenir familial.
Un roman riche, émouvant et tendre, qu’on ne lâche pas avant la dernière page.
Une dystopie comme un uppercut en pleine face, un réalisme glaçant.
Margaret Miu est une poétesse américaine d’origine asiatique. Elle et sa famille vivent dans une Amérique contrôlée par le PACT, une loi visant à protéger par tous les moyens la culture et les traditions américaines au point d’interdire certains livres, de retirer des enfants à leur parent...
Bird ne sait pas ce qu’est devenue sa mère depuis trois ans, jusqu’au jour où il reçoit un curieux message…il se lance alors à la recherche de Margaret.
Porté par une écriture poétique et touchante, Céleste
Ng nous propose un texte perturbant de réalisme, poignant et qui emprunte à des évènements passés et actuels.
Arracher des enfants à leur famille pour les « rééduquer » est un procédé qui a été utilisé auprès des natifs amérindiens mais aussi des enfants aborigènes d’Australie.
Quand un état totalitaire se met en place, l’art est toujours pris pour cible. Retirer des livres de la circulation, déterminer ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas… tout cela n’est malheureusement pas nouveau. C’est d’ailleurs ce qui se passe aux Etats-Unis avec des livres retirer des écoles et bibliothèques.
L’autrice exprime parfaitement tous les mécanismes permettant l’installation d’un régime basé sur la peur et la haine de l’autre. Elle met également en avant l’importance de la littérature et de la transmission.
Un récit tout en profondeur et émotion, un roman qui devrait être recommandé dans les lycées au même titre qu’un « Fahrenheit 451 » ou « 1984 ».
Ceux qui ne meurent jamais
Qui de mieux que le vampire le plus célèbre pour parler de son pays : la Roumanie !
Une jeune femme artiste retourne dans la maison de son enfance, dans la ville de B. au cœur les Carpates.
Mais déjà des choses étranges se passent, elle a le sentiment de changer et ressent une présence autour d’elle. Puis un corps est retrouvé dans la crypte familiale et c’est toute la ville qui est en émois.
Entre rêves et réalité, Dana Grigorcea dépeint ce qu’a été le régime totalitaire de Ceausescu et l’après, ravivant les grandes heures de l’histoire roumaine par l’intervention du mythe de Dracula ou Vlad l’Empaleur.
Une superbe utilisation du fantastique au service de propos plus profonds sur l’Histoire d’un pays et de ses habitants.
Je me suis complètement laissée emporter par ce récit à l’ambiance gothique et moderne parfaitement maitrisée. On est comme fasciné par cette lecture ne sachant pas où elle va nous mener et cela fonctionne à merveille.
Une très belle découverte pour ce singulier roman de la rentrée littéraire, à ne pas manquer !