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À découvrir
Pour son premier roman Justine Niogret fait dans le court et percutant. Elle nous ouvre les portes d'un Haut Moyen Age glacé, assez loin de la fantasy traditionnelle.
Au delà d'une énième quête identitaire, l'auteur nous immerge dans une ambiance de vieux contes médiévaux où n'ont place ni magie ni preux chevaliers.
A travers le parcours d'une mercenaire, le lecteur découvre toute une galerie de personnages charismatiques, hantés par les échos de combats passés. Boue et sang se mêlent avec sobriété et poésie au coeur de châteaux glacés et de tavernes perdues.
« Ca
puait comme dans l'entrefesson d'un diable, une odeur de pourrissement et de mauvaiseté qui prit la guerrière à la gorge. »
Pour son premier roman destiné aux adultes, Anne Fakhouri entremêle avec finesse réel et imaginaire en prenant pour théâtre le Chais, domaine d'une famille tentaculaire régentée par les femmes.
L'atmosphère est angoissante, trouble, parfois même dérangeante tant le Marchand de sable évoqué par l'auteure nous rappelle les croque-mitaines de notre enfance, tapis sous nos lits.
A travers les points de vue multiples de personnages forts, la chronique familiale au léger parfum suranné devient thriller fantastique. Alors que l'enquête évolue, monde réel et onirique se côtoient
jusqu'à se fondre et se confondre.
Un roman prenant qui rappelle aux adultes que les peurs enfantines ne sont pas à prendre à la légère !
« Mes lubies ont une valeur marchande. De par le monde, les cellules capitonnées regorgent d'hommes et de femmes qui n'ont pas cette chance. »
Stephen King
Incontestablement Ça est l'un des chef-d'œuvres qui contribua à attribuer à Stephen King le titre de maître de l'horreur !
Impossible pourtant de limiter Ça à un simple roman d'épouvante. L'univers sombre et dérangeant est prétexte à traiter le passage, parfois rude, de l'enfance au monde adulte.
Alors même si douches, éviers, bouches d'égout et clowns (« En bas, nous flottons tous. ») hanteront
désormais vos nuits blanches savourez chaque instant passé avec la « bande des ratés »car Ça est de ces livres qu'on repose à regret !
La littérature fantastique s'évertue à décortiquer les comportements de l'homme face à une invasion zombie. Et si, pour une fois, on délaissait plus ou moins les angoisses des vivants pour vivre l'apocalypse par les yeux d'un cadavre ambulant aussi cynique que drôle ?
Pour son premier roman, Isaac Marion revisite le genre avec beaucoup d'humour et nous offre un remake post-apocalyptique de Roméo et Juliette.
Les aficionados du genre retrouveront une bonne dose de cerveaux dévorés. Quant aux plus réticents ils se régaleront des réflexions philosophiques de R., zombie malgré
lui.
Une histoire d'amour aussi touchante qu'inattendue !
Dans le merveilleux village aride et mélancolique de Dunwich, vivent tout autant d'habitants lambda que de familles dégénérées ! L'une de ces dernières deviendra le foyer d'un monstre avide de destruction, né de l'union du dieu Yog-Sothoth et d'une humaine. Un récit sur lequel plane une ombre angoissante au parfum d'incompréhension et où « l'horreur » monte jusqu'à un final apocalyptique.
Cette nouvelle fait office de prélude à l'arrivée annoncée des Grands Anciens dans le mythe de Cthulhu.
«La chose la plus miséricordieuse en ce bas monde est l'incapacité de l'esprit
humain à mettre en corrélation toutes les informations qu'il contient. » H.P. Lovecraft
Orson-Scott Card ouvre sa fresque uchronique en 1800 lorsque les pionniers commencent à s'installer dans l'Ouest américain. Il nous présente alors le jeune Alvin qui, parce qu'il est le septième fils d'un septième fils, possède le talent de modeler la matière.
Dans un monde où la magie est omniprésente l'auteur entrelace réalité historique et superstitions de bonne femme, le tout avec un soupçon de morale religieuse. Son récit, rythmé et prenant, nous présente des personnages attachants au patois fleuri.
En prenant pour cadre la jeune Amérique du XIXème siècle,
loin des univers médiévaux-fantastiques habituels, l'auteur nous prouve qu'on peut écrire de la bonne fantasy sans dragons ni gobelins !
La communauté du Sud, suite de best-sellers sentimentaux, a donné vie à la série « True Blood » actuellement diffusée sur HBO.
Les fans retrouveront dans les bouquins leurs personnages préférés (même si l'intrigue diffère énormément), une bonne dose d'érotisme, un soupçon d'humour, le tout servi par une écriture simple et fluide. Une atmosphère prenante pour des romans moins violents et gores que la série télévisée, mais tout aussi addictifs.
Un classique de la Bit-Lit !
Marche ou crève a beau avoir été écrit en 1979, il reste d'une justesse surprenante et décrit une communauté si proche de la notre que le sujet en devient troublant !
La « Longue Marche » d'une centaine de jeunes volontaires est prétexte à une satire virulente de la société américaine et des dérives de la télé-réalité.
L'atmosphère est étouffante, l'intrigue perverse et immorale. De la torture physique à la torture morale, Stephen King se fait véritable chirurgien de la folie. Pourtant point de vampires ou autres démons dans ce roman d'anticipation où
seul l'Homme se révèle une menace pour lui-même.
Notre-Dame-aux-Ecailles
« On la croirait sortie d'une comptine où la douceur des mélodies enrobe de miel des historiettes cruelles. Même façon de rendre palpable l'inconcevable.»
Mélanie Fazi égrène ses nouvelles comme autant de tableaux musicaux où se répondent émotions et sensations.
Sous sa plume, Venise ou la Louisiane s'hérissent et crachent leur souffrance, la musique se fait muse, les corps s'échauffent et les femmes deviennent louves.
Ce sont des sentiments, des failles qui, par petites touches, nous font basculer dans l'étrange.
Une lecture aigre-douce portée par un style onirique qui sublime des sujets sensibles où bonheur et tristesse se font écho.