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À découvrir
Orson-Scott Card ouvre sa fresque uchronique en 1800 lorsque les pionniers commencent à s'installer dans l'Ouest américain. Il nous présente alors le jeune Alvin qui, parce qu'il est le septième fils d'un septième fils, possède le talent de modeler la matière.
Dans un monde où la magie est omniprésente l'auteur entrelace réalité historique et superstitions de bonne femme, le tout avec un soupçon de morale religieuse. Son récit, rythmé et prenant, nous présente des personnages attachants au patois fleuri.
En prenant pour cadre la jeune Amérique du XIXème siècle,
loin des univers médiévaux-fantastiques habituels, l'auteur nous prouve qu'on peut écrire de la bonne fantasy sans dragons ni gobelins !
La communauté du Sud, suite de best-sellers sentimentaux, a donné vie à la série « True Blood » actuellement diffusée sur HBO.
Les fans retrouveront dans les bouquins leurs personnages préférés (même si l'intrigue diffère énormément), une bonne dose d'érotisme, un soupçon d'humour, le tout servi par une écriture simple et fluide. Une atmosphère prenante pour des romans moins violents et gores que la série télévisée, mais tout aussi addictifs.
Un classique de la Bit-Lit !
Marche ou crève a beau avoir été écrit en 1979, il reste d'une justesse surprenante et décrit une communauté si proche de la notre que le sujet en devient troublant !
La « Longue Marche » d'une centaine de jeunes volontaires est prétexte à une satire virulente de la société américaine et des dérives de la télé-réalité.
L'atmosphère est étouffante, l'intrigue perverse et immorale. De la torture physique à la torture morale, Stephen King se fait véritable chirurgien de la folie. Pourtant point de vampires ou autres démons dans ce roman d'anticipation où
seul l'Homme se révèle une menace pour lui-même.
« Tout au fond de lui, une grande faim dévorante se déploya. Manger le monde même. Le prendre tout entier en lui, en être empli, ne plus faire qu'un avec lui. Rendre le monde éternel, comme il l'était. »
Une expérience scientifique tourne mal et ses sujets, changés en créatures avides de chair, se rebellent. L'Amérique plonge sous le joug de mutants ayant perdus leur humanité.
Le lecteur se trouve alors propulsé dans un futur post-apocalyptique où les Viruls, vampires ultra-puissants, tentent d'éliminer ou de contaminer les ultimes survivants.
Dans une atmosphère
de fin du monde on frémit pour des personnages qui tentent de survivre et s'accrochent à une adolescente chez qui le virus semble avoir commué.
Le cycle du Trône de Fer a trop souvent fait oublier que George R. R. Martin est également excellent nouvelliste. Ce recueil de quatre nouvelles (dont deux récompensées par les prix Nebula et Bram Stoker) est là pour nous le rappeler !
Quatre nouvelles pour quatre univers radicalement différents. On passe par une Fantasy poétique teintée de noirceur pour Dragon de glace à de l'Héroïc Fantasy habitée par une mystérieuse sorcière qui fait payer chèrement ses services Dans les contrées perdues. L'Homme en forme de poire bascule quant à elle dans un Fantastique oppressant
pour s'achever sur une fin à vous glacer le sang ! Enfin, Portrait de famille s'intéresse aux rapports écrivain-personnages et donne vie aux névroses et obsessions de l'artiste.
« Je préférerais boire de la peinture plutôt que de lire de la fantaisie... eh bien, j'ai adoré ce roman. »
Quoi de mieux que cette diatribe d'un libraire anglais pour décrire Le nom du vent ?
Kvothe, ménestrel et véritable légende retirée dans une petite auberge paumée, entraine le lecteur dans un conte où se mêlent tous les ingrédients inhérents au genre : une école de magie, un amour contrarié, et même des dragons...
Mais la magie est ici envisagée sous un angle quasi scientifique qui, couplé à une écriture fluide et rythmée, rend infâme la lenteur
de Patrick Rothfuss à achever sa trilogie !
Au XVII° siècle, dans la mer des Caraïbes, le capitaine Henri Villon et son équipage de pirates n'affrontent pas uniquement les Espagnols, ils ont aussi affaire à un contexte chaotique où les époques s'entrechoquent. Ainsi Villon se mêlera aux insaisissables Mayas, coulera la flotte d'Alexandre le Grand et affrontera le porte-avions Georges Washington.
L'intrigue, pensée et menée par la plume fleurie de Stéphane Beauverger à travers une savante (dé)construction narrative, nous offre une véritable histoire de flibustiers bourrée de touches anachroniques savoureuses. Un
roman multi-primé à ne surtout pas rater.
Alors buvez une rasade de tafia et embarquez, « Christ mort » !
« Il était une fois » un pays qui semble issu des contes de fées, mais se révèle teinté d'une incroyable noirceur.
On y trouve des créatures issues de nos peurs enfantines : trolls, loups, harpies. Mais on y croise également les sept nains transformés en virulents communistes ployant sous le joug d'une Blanche Neige acariâtre !
Une fable cruelle, mais aussi la quête initiatique touchante d'un jeune garçon en plein deuil qui apprendra l'amour et le courage.
Un livre qui vous rendra votre peur du noir, des monstres et de l'abandon. Et pour moi, un véritable coup de coeur !
Après s'être attaqué au chef d'oeuvre de Jane Austeen Orgeuil et préjugés (et zombies ! ), Seth Grahame-Smith transforme la biographie d'Abraham Lincoln en fiction historique où se mêlent comédie et horreur, vampirisme et esclavagisme !
L'auteur alterne, avec une grande maîtrise, narration classique, extraits de journal intime et véritables citations. Toute la vie du 16ème président des Etats Unis est retravaillée et chaque zone d'ombre exploitée afin d'illustrer son combat contre les créatures démoniaques confédérées.
A noter, pour les curieux qui voudraient voir
Abe et sa hache en action, la sortie le 8 août prochain d'une adaptation cinématographique produite par Tim Burton !
L'horreur de Dunwich
Dans le merveilleux village aride et mélancolique de Dunwich, vivent tout autant d'habitants lambda que de familles dégénérées ! L'une de ces dernières deviendra le foyer d'un monstre avide de destruction, né de l'union du dieu Yog-Sothoth et d'une humaine. Un récit sur lequel plane une ombre angoissante au parfum d'incompréhension et où « l'horreur » monte jusqu'à un final apocalyptique.
Cette nouvelle fait office de prélude à l'arrivée annoncée des Grands Anciens dans le mythe de Cthulhu.
«La chose la plus miséricordieuse en ce bas monde est l'incapacité de l'esprit humain à mettre en corrélation toutes les informations qu'il contient. » H.P. Lovecraft