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ET NON... LA FEMME PARFAITE N’EXISTE PAS!
Les deux sœurs jumelles GIRARD veulent nous prouver dans ce petit livre que s’accepter imparfaite c’est s’approcher de la plénitude. C’est en fait un guide à l’usage de la femme imparfaite, où de près ou de loin à un moment ou à un autre on se retrouvera tous… femmes ou… hommes !...
En effet, ne passons-nous pas tous, une partie de notre vie, à essayer de faire des efforts pour ressembler un tant soit peu à ces femmes que nous voyons dans les magazines, que nous croisons tous les jours dans la rue et dont on a l’impression
que tout leur réussit mieux que nous…
Et bien non !... Car sachez-le une fois pour toutes...
La femme parfaite n’existe pas !...
On trouvera donc dans ce petit guide des clés pour réussir à accepter notre imperfection, et à mieux la supporter au quotidien. Et pour nous les hommes quelques clés pour mieux réussir à comprendre nos compagnes…
Quelques extraits : «Comment se comporter avec la nouvelle femme de son ex ? ». Faites comme vous pouvez ! De toute façon, quoi que vous fassiez, vous ne l’aimerez pas, elle non plus ne vous aimera pas.
« Si un fleuriste vous dit que cette plante ne nécessite que très peu d’entretien… c’est un mensonge éhonté ! » Si une plante ne nécessite que très peu d’entretien… C’est parce qu’elle meurt très vite !
Ou bien encore, comment réagir devant un bébé vraiment laid ? Et bien ne dites jamais « Il ne ressemble à rien ! » Dites «Il est impossible de dire s’il ressemble à son père ou à sa mère. », ou bien ne dites jamais «L’important c’est qu’il soit beau une fois adulte», dites «Il est… chou!».
On passe un très bon moment de lecture avec ce charmant petit livre, qui se lit en quelques heures, et avec son écriture très facile, on sourit, on rit, on s’esclaffe parfois…
Dérangeante gâterie livresque que nous offre François Forestier. Le journaliste / romancier s’est très correctement occupé de deux icônes de la vie d’après-guerre américaine. Histoire très prenante avec quelques savoureuses anecdotes (le dos de la robe de Marilyn -chantant pour Kennedy- qui a complètement craqué par exemple)
Il était une fois…
Deux êtres hors du commun, deux univers durs qui se télescopent le temps d’une idylle. Marilyn et JFK, c’est une liaison d’une décennie entre une star qui a superbement explosé en plein vol et un animal politique qui a encore
plus mal fini. [Pour la petite histoire, l'image de couverture est la dernière photographie de Marilyn, qui en 1962 chantait le happy birthday à Kennedy]
L’auteur s’est attaqué à un gros morceau et a, à mon humble avis, réussi l’amalgame de l’autorité (du documentaire) et du charme (concernant le style).
Ce fut un pur plaisir de s’immerger dans l’ambiance des années 50 (et le début des sixties) grâce à deux protagonistes qui ne laissent pas indifférents. Le bordel ambiant entourant la belle Monroe et le priapique John est indescriptible et tiendra rapidement le lecteur en haleine. Rien que le début qui décrit l’assassinant de celui qui est alors le Président des USA donne le ton : ceci n’est pas un compte de fées. Mais pas du tout.
Toutefois se pose la question de l’aspect fictionnel de ce que le lecteur s’apprête à lire. Car Forestier est avant tout un journaliste qui s’est documenté comme un thésard. Son style de « journaleux » permet une lecture aisée et vivante, comme si on lisait un long article trash mais classe d’un énième tabloïd. Car l’auteur ne se prend pas pour un grand écrivain, sa fluidité décomplexée et sans tournures trop savantes fait mouche.
Pour conclure, un petit plaisir littéraire au cours duquel on espère que de temps en temps, François Forestier, a basculé dans la fiction. Parce que ce qu’on apprend est autant édifiant que démoralisant.
Thèmes abordés
Le sordide, donc. La mafia qui tient sous sa coupe bon nombre de protagonistes (et ce pauvre Sinatra qui passe pour un beau pigeon), les escarmouches politiciennes où les Kennedy se sentent comme autant de poissons dans l’eau, le beau JFK qui se vautre dans la luxure la plus choquante, une Marilyn moins glamour que prévu, certains pourraient reprocher à l’auteur d’avoir fait dans le sensationnel. Mais c’est un fin connaisseur des mœurs de l’époque (je n’ose imaginer ce qu’il en est aujourd’hui), période particulièrement violente de l’histoire de ce pays (droits de l’Homme piétinés par les écoutes et filatures en tout genre ou la ségrégation raciale par exemple).
La destruction des mythes, la famille Kennedy était loin d’être propre. Coincés entre la mafia et le FBI (Hoover détestait ces immigrés irlandais donc cathos), ce n’étaient pas des enfants de cœur. Mais Marilyn, nom de Zeus quelle femme ! Totalement perdue (à la limite de la folie) sur la fin, hygiène déplorable, il y aurait même des photos d’elle en fâcheuse posture (quand elle était sous la coupe de ses médocs) qui circulaient. Dallas, à côté, c’est une énième aventure de Barbie et Ken.