L’Installation minuscule conçue par Macha Makeïeff et présentée dans le hall du Théâtre national de la Criée à Marseille n’est pas passée inaperçue. Pour s’en convaincre ? L’incisif et stimulant commentaire qu’en propose Hervé Castanet, psychanalyste, possède cette qualité rare d’offrir à son lecteur l’opportunité d’une visite « virtuelle » et guidée sur le mode de l’enquête « policière ». Quel secret bien caché se loge au cœur d’une Installation « qui ne paye pas de mine ni ne prétend s’offrir à tous » ? Revêtant pour la circonstance l’imperméable
du célèbre inspecteur Columbo, la réponse de l’auteur à l’énigme qu’il s’agira ensuite de démontrer est livrée d’emblée...
Une cabine immobile et silencieuse offrant un droit d’asile à des objets « mis au rebus » et sauvés du naufrage dévoile, pour le spectateur perspicace, le théâtre privé de l’artiste qui ouvre à une authentique poétique du désastre. Trois dates viennent dès lors scander les actes d’une tragédie intime et singulière qu’il s’agit bien de déchiffrer : 2018-1960-1920. « Ce théâtre est celui de la metteure en scène elle-même liant l’adulte qu’elle est à la petite fille qu’elle fut et à laquelle ses fictions et mises en scène font souvent retour ».
Tragique donc l’Installation minuscule ? Oui tranche puis conclut l’auteur. C’est le courage de l’artiste, Macha Makeïeff, de consentir jour après jour au face-à-face avec le sentiment de la perte, malédiction héritée de l’enfance ; c’est sa force et sa fantaisie surtout d’inventer, à travers son œuvre, des contre-désastres vivifiant à l’inévitable de la mort.
Un contre-désastre au tragique.
L’Installation minuscule conçue par Macha Makeïeff et présentée dans le hall du Théâtre national de la Criée à Marseille n’est pas passée inaperçue. Pour s’en convaincre ? L’incisif et stimulant commentaire qu’en propose Hervé Castanet, psychanalyste, possède cette qualité rare d’offrir à son lecteur l’opportunité d’une visite « virtuelle » et guidée sur le mode de l’enquête « policière ». Quel secret bien caché se loge au cœur d’une Installation « qui ne paye pas de mine ni ne prétend s’offrir à tous » ? Revêtant pour la circonstance l’imperméable du célèbre inspecteur Columbo, la réponse de l’auteur à l’énigme qu’il s’agira ensuite de démontrer est livrée d’emblée...
Une cabine immobile et silencieuse offrant un droit d’asile à des objets « mis au rebus » et sauvés du naufrage dévoile, pour le spectateur perspicace, le théâtre privé de l’artiste qui ouvre à une authentique poétique du désastre. Trois dates viennent dès lors scander les actes d’une tragédie intime et singulière qu’il s’agit bien de déchiffrer : 2018-1960-1920. « Ce théâtre est celui de la metteure en scène elle-même liant l’adulte qu’elle est à la petite fille qu’elle fut et à laquelle ses fictions et mises en scène font souvent retour ».
Tragique donc l’Installation minuscule ? Oui tranche puis conclut l’auteur. C’est le courage de l’artiste, Macha Makeïeff, de consentir jour après jour au face-à-face avec le sentiment de la perte, malédiction héritée de l’enfance ; c’est sa force et sa fantaisie surtout d’inventer, à travers son œuvre, des contre-désastres vivifiant à l’inévitable de la mort.