J’ai beaucoup aimé ce petit livre d’Hervé Castanet qui « prend au sérieux » une installation de Macha Makeïeff, metteure en scène et directrice du théâtre de la Criée à Marseille.
Qu’apprend-on de cette enquête menée par un psychanalyste ?
On apprend qu’une œuvre traite un réel. Un réel qui a pour nom ici : la perte, l’absence.
Mais attention : pas pour les faire disparaître ! C’est ce point qu’Hervé Castanet nous permet de saisir et qui est le grand secret de la psychanalyse. Le « désastre », « la blessure », auquel chacun a affaire – pas seulement l’artiste, mais vous, moi, tout autant – ne peut être effacé mais cerné, traité. Ce livre nous apprend de façon très claire ce que l’artiste, qui « précède le psychanalyste », sait très bien : chacun peut trouver, non sans patience et courage, un « contre-désastre » à son propre « désastre ».
J’ai beaucoup aimé ce petit livre d’Hervé Castanet qui « prend au sérieux » une installation de Macha Makeïeff, metteure en scène et directrice du théâtre de la Criée à Marseille.
Qu’apprend-on de cette enquête menée par un psychanalyste ?
On apprend qu’une œuvre traite un réel. Un réel qui a pour nom ici : la perte, l’absence.
Mais attention : pas pour les faire disparaître ! C’est ce point qu’Hervé Castanet nous permet de saisir et qui est le grand secret de la psychanalyse. Le « désastre », « la blessure », auquel chacun a affaire – pas seulement l’artiste, mais vous, moi, tout autant – ne peut être effacé mais cerné, traité. Ce livre nous apprend de façon très claire ce que l’artiste, qui « précède le psychanalyste », sait très bien : chacun peut trouver, non sans patience et courage, un « contre-désastre » à son propre « désastre ».