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Notes et avis 1 à 10 sur un total de 17
Dans ce roman, qui emprunte sa forme à l’essai sociologique, l’auteur qui est aussi historien, raconte la sombre affaire Laëtitia.
L’historien compare ici le travail des juges, des enquêteurs, des journalistes au travail de l’écrivain du réel, et avec les mêmes outils que ces derniers, parvient à sublimer un fait divers pour produire une œuvre magistrale, au croisement de la littérature et de l’analyse sociétale. Il en résulte une forme d’hommage au souvenir de Laëtitia dans la quête de vérité de l’auteur: vérité de cette jeune fille et de son drame, mais aussi
de notre société et ses dysfonctionnements originelles.
Si comme moi, tout ce qui concerne la science vous évoque un langage obscure et inaccessible, ce livre est fait pour vous!
Avec des mots simples, Bruce Benamran explique ici de façon logique, limpide et pédagogique les phénomènes les plus complexes de la science.
Distillant beaucoup d'humour dans ses démonstrations qu'il place toujours dans un contexte historique fouillé, vous aurez le sentiment à sa lecture d'enfin maîtriser ce qui jusque-là restait un mystère, et ainsi de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Un très beau texte, sur la fin d'une relation: Louise vient de se faire quitter par son compagnon, après des années d'un amour tumultueux. Pour arriver à s'en sortir, elle voyage, et chaque destination est le prétexte d'une lettre qu'elle envoie à l'homme perdu. Elles sont une façon de comprendre les raisons d'un échec annoncé, mais aussi le moyen de se retrouver, de dire sa douleur, puis sa reconstruction.
Un roman qui se lit d'une traite, le coeur serré, et qui nous ouvre les portes de l'intime douleur d'une séparation.
Une très bonne entrée en matière dans l'oeuvre de Philippe
Besson que je vous recommande !
Dans ce roman, Annie Ernaux continue d’explorer le sentiment de honte: honte universelle d’avoir désirée avec orgueil un homme et de s’être fait éconduire. Les faits se déroulent lors d’un séjour en colonie de vacances, où fraîchement sortie de la cellule familiale, elle était animatrice. Elle analyse cet état, longtemps refoulé en elle, pour l’introspecter avec la précision presque scientifique et la quête de vraie significative de son écriture, pour en exclure toute l’intensité et la densité. Elle nous livre ainsi une tragédie adolescente, reconstituée comme une
enquête, qui nous dit comment même adulte, une blessure d’orgueil adolescente conserve tout son tragique. Ce roman parvient à mettre des mots sur l’intime dans ce qu’il a de plus douloureux, et touche ainsi à l’indicible.
À partir de grands tubes de la chanson française, les deux auteurs de ce livre, André Manoukian et Bertrand Dicale, nous racontent les secrets de la création, la marque faite sur une époque, et le message personnel, souvent caché, qu’ils délivrent. C’est donc plein d’anecdotes méconnues, petites et grandes, que nous apprenons ici, grâce à la dissection des deux spécialistes. Cet ouvrage richement documenté, qui détaille la genèse d’une quarantaine de chansons se lit comme une suite de nouvelles, parfois bouleversantes, parfois mélancoliques, avec comme cadre une mélodie connue de tous. Un livre qui, une fois terminé, nous donne envie de réécouter ces chansons, avec l’impression de les entendre pour la première fois.
L'auteur commence ici par retracer avec minutie le passé de sa mère, dans une petite ville de province austère des années cinquante. Elle dit ensuite en quoi sa propre naissance entre en lien avec la vie de cette femme, sa mère. Comment les deux vont vivre ensemble, apprendre à se connaître, dans les moments difficiles et ceux plus doux.
Si la première partie nous plonge poétiquement et avec nostalgie dans la France d'avant, dans le monde de l'enfance, la deuxième marque une vraie rupture avec le premier ton: Christine raconte cette fois sa relation à sa mère à l'âge adulte, après
que sa mère ait appris les attouchements sexuels que son père lui faisait subir étant enfant. En partant d'un cas extrême et personnel, Christine Angot touche à l'universel en nous racontant les soubresauts, les élans de passion, de tristesse, et la force que peut engendrer une relation mère-fille
Un livre qu'on lira en ayant tout au long de sa lecture, en filigrane, l'image de notre propre mère, de ses combats insoupçonnés, et de son amour infini.
Après avoir raconté la perte de sa fille dans son premier roman, Sophie Daull parle ici de la disparition de sa propre mère. Autour de cette absence, l'auteure brode l'histoire d'une femme mystérieuse et énigmatique, à partir des maigres indices qu'elle récolte, entre inventions et suppositions. Ce roman, tout en délicatesse et loin d'être triste, brosse un portrait émouvant et poignant d'une femme qui tout au long de sa courte vie, s'emploiera à faire oublier son passé miséreux. Un roman sur la famille, la perte, le souvenir, mais aussi sur la capacité qu'a l'écriture à faire revivre les absents, le temps de quelques mots.
Si vous vous intéressez au développement personnel et avez à cœur de vous améliorer, cet ouvrage peut se révéler réellement utile. L’auteur livre ici de nombreux conseils, routines, préceptes, allant du plus spirituel au plus concret, pour améliorer notre vie, en se basant sur la conviction que la façon dont se déroulent les premières minutes qui suivent notre réveil sont déterminantes quant à ce que nous allons être en mesure d’être et d’entreprendre dans la journée qui va suivre.
Pourtant septique au cours de ma lecture, je ne cesse de constater jour après jour les
effets bénéfiques que cet ouvrage a eu sur moi. Je ne peux donc que vous encourager à le découvrir à votre tour pour en récolter les fruits.
Dans la banlieue anglaise, un couple d'inspecteurs enquête sur une série de femmes enceintes retrouvées mortes et éventrées. Parallèlement à cela, nous suivons l'intégration d'une jeune Baby-Sitter dans une famille bourgeoise.
Petit à petit, les deux histoires vont se rejoindre, et les apparences se révéler trompeuses pour nous questionner sur la véracité de ce que nous lisons.
Un polar haletant, addictif, qui fait frissonner, et qui,au delà de l'intrique, nous interroge sur des questions plus larges, comme la place et le travail des femmes dans notre société, ou encore la vie de famille.
Notes et avis 1 à 10 sur un total de 17
savoureux !
Un homme, aristocrate mais ruiné, après avoir consulté une voyante, apprend qu’il va tuer un invité lors de sa Garden-Party annuelle. Pour lui éviter des ennuis, et parce qu’elle souffre du mal chronique des adolescents, sa fille se porte volontaire! Dans son dernier cru, Amélie nous fait rire par la fantaisie des situations qu’elle provoque, tout en dressant un portrait mélancolique de la noblesse actuelle. À savourer sans modération!