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À découvrir
La confession d'un agent double pendant la guerre du Vietnam, partagé entre ses deux camps et frappé par la culpabilité de sa double identité. Mais finalement, l'idéal pour lequel il croit se battre n'est-il pas d'une absurdité déconcertante ?
Dans ce roman exigeant au style très particulier qui nécessite de s'accrocher, Viet Thanh Nguyen donne une vision cynique de la guerre du Vietnam, mais aussi de l'Amérique où se sont réfugiés les Vietnamiens rescapés.
Après J. Edgar Hoover et Staline, Marc Dugain s'attaque à un autre géant de l'histoire des services secrets : Robert "Bobby" Kennedy, le frère du président disparu, assassiné lui aussi dans des circonstances troubles, en 1968. L'auteur s'invente un homonyme canadien, Mark O'Dugain, professeur d'histoire contemporaine dont le sujet de recherches porte sur la mort de Bobby. Il est d'ailleurs convaincu que ce crime est intimement lié à la mort suspecte de ses parents, à la même période. Il mène alors deux enquêtes qui se ramifient peu à peu.
Dans ce récit très documenté qui fait
se rejoindre "petite" et "grande" histoire, réalité et fiction, Marc Dugain livre un texte incisif et fascinant sur l'une des dynasties les plus célèbres des Etats-Unis, mais aussi sur les secrets les plus inavouables des coulisses de la politique américaine et internationale. Et démontre comment, en éliminant les architectes de la paix dans les années 60, les Américains ont donné naissance à nos ennemis d'aujourd'hui.
Dans la lignée de George Orwell et Philip K. Dick
Que les fans des dystopies à la George Orwell et Philip K. Dick se rassurent : la relève est plus qu'assurée avec le nouveau roman de Margaret Atwood ! On y retrouve tous les thèmes forts de la dystopie : un monde post-apocalyptique, des autorités surpuissantes qui contrôlent les faits et gestes de chacun, un progrès scientifique au service de l'aliénation de l'autre et des individus broyés par un système qui les dépasse.
Margaret Atwood pose la question de la liberté de l'homme : est-il libre de ses choix, comme celui de se rebeller ou d'aimer quelqu'un ? A ce titre, Stan et Charmaine, l'un passionné, colérique et rebelle, l'autre naïve jusqu'au risible, permettent à l'auteur d'explorer de nombreux vices de l'âme humaine.
C'est le cœur qui lâche en dernier est un de ces romans qui vous font froid dans le dos tant ils interrogent la sincérité du progrès, que l'on nous vend aujourd'hui comme indissociable du bonheur. J'ai particulièrement apprécié le final, qui décuple la puissance du récit et m'a plongée dans le doute.