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À découvrir
Olivier Barde-Cabuçon n'a pas encore complété son profil
La biographie de Marie Agnès Combesque ne retrace pas seulement l'histoire d'un homme, porté par une foi profonde, au discours inspiré, devenu l'homme à abattre pour le FBI qui le traita comme un " ennemi de l'État ". C'est aussi le récit du plus grand mouvement politique et social que l'Amérique ait connu au XXe siècle.
En 1964, le président L.B. Johnson signe le Civil RightsAct, qui rend illégale la ségrégation aux États-Unis, et en 1965 les Noirs américains obtiennent enfin le droit de vote. Mais pour obtenir cette victoire, il aura fallu vaincre la résistance du Sud raciste
et de l'État fédéral, subir la terreur des attentats terroristes qui jalonnent une lutte pour l'égalité que Martin Luther King voulait animée par l'idéologie de la non-violence.
L'histoire d'un rêve, et l'exemple d'un engagement qui suscite respect et admiration.
« "Je vous le dis aujourd'hui, mes amis, bien que nous devions faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, j'ai tout de même un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve américain."
« Je fais le rêve qu'un jour, cette nation se lève et vive sous le véritable sens de son credo : “Nous considérons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes ont été créés égaux.”
« Je fais le rêve qu'un jour, sur les collines rouges de la Géorgie, les fils des esclaves et les fils des propriétaires d'esclaves puissent s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
« Je fais le rêve qu'un jour, même l'État du Mississippi, désert étouffant d'injustice et d'oppression, soit transformé en une oasis de liberté et de justice.
« Je fais le rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour le contenu de leur personne. Je fais ce rêve aujourd'hui !
« Je fais le rêve qu'un jour juste là-bas en Alabama, avec ses racistes vicieux, avec son gouverneur qui a les lèvres dégoulinantes des mots interposition et annulation; un jour juste là-bas en Alabama les petits garçons noirs et les petites filles noires puissent joindre leurs mains avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches, comme frères et sœurs.
« Je fais ce rêve aujourd'hui.
« Je fais le rêve qu'un jour chaque vallée soit glorifiée, que chaque colline et chaque montagne soit aplanie, que les endroits rudes soient transformées en plaines, que les endroits tortueux soient redressés, que la gloire du Seigneur soit révélée et que tous les vivants le voient tous ensemble.»
Combinaison épique du roman d'aventure et du planet opera, le cycle de de Tschaï est d'abord la découverte d'un monde étrange, peuplé d'une faune fantastique et de populations aussi dissemblables que menaçantes.
Les 4 tomes permettent d'appréhender peu à peu, à travers les yeux de ce naufragé de l'espace, toute la diversité et la richesse de ce monde et de ses créatures. Les fascinantes races de Tschaï sont presque aussi bien décrites que celles de Tolkien avec toute la structure ethnologique et historique nécessaire pour les comprendre.
Se constitue au cours de l'aventure
une espèce de communauté disparate, hétéroclite qui se soude dans l'adversité.
L'imagination infernale de Vance est absolument sans limite et ses livres ressemblent à des boutique de brocanteur : on y trouve de tout ! Archaïsme et technologie se superposent et l'on se bat aussi bien à l'arme blanche (notre héros est un redoutable épéiste) qu'au laser et l'on bascule allègrement d'un aéro-glisseur à un cheval-sauteur des plus fougueux.
Le rythme est incroyable : on saute de péripéties en péripéties avec des rebondissement de chapitre en chapitre. Et, comme dans un jeu video, notre héros ressort de chaque expérience avec des connaissances et compétences accrues.
Bref, vous l'avez compris, le cycle de Tschaï¨est un feu d'artifice du jeune auteur Jack Vance à l'imagination débridée.
Rêves d'abeille
Napoléon est en exil sur l'île d'Elbe. Une petite île mais ce n'est pas encore Sainte-Hélène ... Inlassable, l'Empereur prend possession de son minuscule et dérisoire royaume, y déployant une énergie fantastique, s'appliquant à bouleverser ce petit monde de paysans et d'apiculteurs, incapable qu'il est de rester inactif.
Il administre, reçoit les autorités, légifère, ordonne des travaux avec la même rigueur que s'il dirigeait encore la France. La France ... son regard reste tournée vers elle. Elle est là, désirable, à portée de main, à portée de bateau ... mais il hésite.
Il hésite d'autant plus que depuis son arrivée sur l'île d'Elbe s'est réveillé son intérêt pour les abeilles.Sans comprendre vraiment de quoi il s'agit, est fasciné par les abeilles. Et il sait qu'un apiculteur, Pasolini, l'attend pour lui révéler les secrets du lien qui l'unit à celles-ci.
Pasoline a étudié la vie et les campagnes de Napoléon. Il connait le mystère des abeilles et l'influence qu'elles ont sur le destin de l'Empereur. Il note les mouvements des essaims agressifs comme autant de mouvements de troupes, leur présence sur les champs de bataille du passé.
La nuit aussi, dans sa cave, Pasolini écrit et conspire. Il conspire pour une Italie réunifiée sous la houlette d'un Napoléon délaissant la France.
Court roman d'atmosphère, étrange et poétique, symbolique, mêlant politique, onirisme et réalisme, servi par une merveilleuse et fluide écriture, l'Apiculteur de Bonaparte m'a subjugué et fasciné. C'est aussi une rélfexion sur le fil fragile de la destinée des hommes ...
Extraits :
"Considérez un instant la solution italienne. J'ai les abeilles, un essaim de reines prêtes à tout. Vous savez que les reines italiennes sont les meilleures au monde, que la race italienne est la plus robuste, la plus prolifique, la plus active et la plus docile d'Europe. Je peux les déplacer selon ma volonté. Je peux les transporter à Livourne et laisser une tierce partie de l'essaim à Bologne. (...) De là, nous lancerons nos reines pour prendre Rome. "
" Et Montmirail, ce nom ne nous dirait rien s'il n'avait été le théâtre de l'éclatante victoire de Bonaparte. Un miel dense et noir, on ne peut plus poisseux, qui sent le faux-bourdon en sueur, l'énorme essaim de faux-bourdons en sueur prêts à l'effort excessif et inutile du vol nuptial.
C'était précisément le rêve que Bonaparte avait fait la veille de la bataille de Montmirail : un essaim de faux-bourdons en fuite le poursuivait, telle une brûme d'orage venue de la mer.
Il était trois heures du matin quand Bonaparte se réveilla dans sa tente, aussi froid qu'un glaçon. Il ordonna à sa garde de réunir les généraux. Un rapide conseil de guerre et, à six heures, alors que le soleil apparaissait derrière les montagnes, ses trois régiments anéantissaient les défenses de Montmirail, tranchaient la veine jugulaire de l'ennemi et l''abandonnaient à la tombée de la nuit, gisant."