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À découvrir
Alexandra M. - 6 n'a pas encore complété son profil
Roman passionnant, j’ai lu cette œuvre avec une passion dévorante.
Il m’a fait penser a d’autres lectures sur la même période historique, comme « Filles de la mer » où une coréenne de Jeju est enlevée par les japonais et va vivre un enfer. Pachinko est en cela moins dur à lire, même si « Le destin d’une femme est de souffrir » comme cela est si souvent écrit . Il m’a également fait penser à « mémoires d’une geisha » où l’on voit que la vie de certaines japonaises â la même époque n’était pas plus reluisante.
Bref, j’ai aimé suivre cette famille
Coréenne sur quatre générations. Mon cœur s’est serré, j’ai eu littéralement des frissons ( pages 269, pages 496 ou encore page 440 pour ne rien spoiler). On suit cette famille durant l’occupation japonaise en Corée, puis son exil vers le Japon. C’est Sunja que nous suivrons presque du début à la fin. On y découvre toute la difficulté de définir son identité : au Japon , les Coréens sont considérés comme des étrangers pouvant être déportés à tout moment et au Japon, les Coréens exilés sont considérés comme « des batards de japonais ». Compliqué de trouver sa place.
Ce livre évoque énormément de sujets ce qui le rend d’autant plus pertinent et intéressant ( homosexualité, place de la femme, religions, résilience, sacrifices, amour, désespoir, espoir ...). Que de sentiments .
Mon seul regret : j’aurai aimé un traitement légèrement différent sur la dernière génération, où même la plume m’a moins plu ( du fait de la psychologie d’un personnage au moins).
J’ai également aimé le rythme de ce roman:
- livre 1 d 1910-1933
- livre 2 1939 -1962
- livre 3 : 1969-1989
Une pépite
Même si l’on comprend assez vite les tenants et aboutissants de cette intrigue, la lecture de ce roman est aisée et agréable, et j’ai été charmée par l’un de personnages masculins qui viendra en aide au personnage principal. Une très bonne lecture selon mes critères.
Touchant, intime et profondément bienveillant
Une lecture qui m’a émue du début à la fin.
La plume délicate de Alia Cardyn a une fois encore eu raison de moi. C’est touchant, intime et profondément bienveillant.
Archie s’enfuit de son institution, s’éloigne de cette mère toxico qui lui rend visite chaque semaine et de cette absence qui l’étouffe. Avant de partir sur le sentier des douaniers vers une école démocratique, où les enfants y seraient plus libres, Madeleine, infirmière qui l’a connu dès sa naissance, lui remet un carnet retraçant son parcours depuis les contractions de sa mère avant l’accouchement jusqu’à plus récemment dans sa vie d’adolescent .
Alia Cardyn nous livré ici un véritable récit initiatique, qui ne sombre jamais dans la facilité . Qu’il serait aisé de détester cette mère toxicomane. Qu’il serait facile de haïr une institution pour jeunes abandonnés ou placés.
Les nuances ! Tout est dans les nuances , de nos personnalités, de nos vies , de nos espoirs aussi. Que de belles personnes entourent Archie.
C’est un roman profondément humain , que je vous invite à découvrir, pour participer à cette fuite, cette rage de vivre et cette quête de sens.
C’est beau, tout simplement