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À découvrir
Pachinko, c’est une saga familiale, sur une famille Coréenne qui émigre au Japon.
Le pachinko, c’est un endroit où l’on joue à des jeux de chance. Et c’est un titre qui prend tout son sens au fur et à mesure que l’on avance dans le livre. Les personnages, comme les joueurs de pachinko, vont être ballotés par la chance ou la malchance, dans différentes directions.
On va suivre Sunja tout au long de sa vie, mais on va également suivre son premier amour, son époux, son beau-fère et sa femme, la mère de Sunja, et surtout ses enfants et petits enfants, dans un Japon qui évolue,
au milieu de la guerre et du racisme, des bonheurs comme des malheurs.
Une belle fresque familiale sur trois générations d'une famille coréenne, forcée de vivre au Japon, à l'époque de
l'invasion japonaise en Corée du sud. Sunja, jeune fille de Busan, s'entiche d'un homme plus âgé, Koh Hansu, qui a déjà une famille au pays du soleil levant. Notre héroïne quitte sa mère pour se rendre au Japon, forcée de s'adapter, d'apprendre la langue et de vivre une toute nouvelle vie. Elle mettra au monde deux fils, qui tiendront un pachinko, et qui feront de longues études afin de s'élever dans la société de leur pays d'accueil. Un roman abordant une infinité
de sujets entre adaptation, perte et création de repères, guerre, histoires de famille, je ne peux que vous le conseiller.
Tout commence dans un village coréen. Sunja, jeune coréenne, est séduite par un homme d'affaire étranger. Quand elle lui annonce
qu'elle est enceinte, il lui avoue qu'il est déjà marié et lui propose de devenir sa maitresse officielle.
Le refus de Sunja va être le début d'un histoire tourmentée et passionnante.
Min Jin Lee vous raconte l'histoire de cette famille sur quatre générations entre une Corée occupée et un Japon à la civilisation si particulière.
Roman passionnant, j’ai lu cette œuvre avec une passion dévorante.
Il m’a fait penser a d’autres lectures sur la même période historique, comme « Filles de la mer » où une coréenne de Jeju est enlevée par les japonais et va vivre un enfer. Pachinko est en cela moins dur à lire, même si « Le destin d’une femme est de souffrir » comme cela est si souvent écrit . Il m’a également fait penser à « mémoires d’une geisha » où l’on voit que la vie de certaines japonaises â la même époque n’était pas plus reluisante.
Bref, j’ai aimé suivre cette famille
Coréenne sur quatre générations. Mon cœur s’est serré, j’ai eu littéralement des frissons ( pages 269, pages 496 ou encore page 440 pour ne rien spoiler). On suit cette famille durant l’occupation japonaise en Corée, puis son exil vers le Japon. C’est Sunja que nous suivrons presque du début à la fin. On y découvre toute la difficulté de définir son identité : au Japon , les Coréens sont considérés comme des étrangers pouvant être déportés à tout moment et au Japon, les Coréens exilés sont considérés comme « des batards de japonais ». Compliqué de trouver sa place.
Ce livre évoque énormément de sujets ce qui le rend d’autant plus pertinent et intéressant ( homosexualité, place de la femme, religions, résilience, sacrifices, amour, désespoir, espoir ...). Que de sentiments .
Mon seul regret : j’aurai aimé un traitement légèrement différent sur la dernière génération, où même la plume m’a moins plu ( du fait de la psychologie d’un personnage au moins).
J’ai également aimé le rythme de ce roman:
- livre 1 d 1910-1933
- livre 2 1939 -1962
- livre 3 : 1969-1989
Une pépite
Le récit va s’étirer sur 80 ans d’Histoire passionnante et tout démarre avec le personnage de Sunja, une jeune fille coréenne qui vit près de Busan, dans un petit village de Corée du Sud, où elle travaille dans la pension que tient sa mère depuis la mort de son père. Son quotidien n’a rien d’extraordinaire, jusqu’au jour où elle fait la rencontre d’un riche marchand coréen, immigré au Japon. Elle se laisse alors séduire par cet homme puissant mais lorsqu’elle se retrouve enceinte, son destin s’en voit bouleversé. Tout au long du récit, l’autrice dépeint la misère dans laquelle vivent nombreux coréens émigrés, fuyant la colonisation nipponne du début du XXe siècle, la pauvreté, la difficulté pour les coréens de trouver un travail ou une habitation, les patrons et propriétaires japonais refusant de traiter avec les coréens. En effet, même si l’autrice fait vivre dans son récit plusieurs générations, laissant se succéder de nombreux personnages, le sujet qui revient sans cesse demeure le racisme et toutes les représentations que les japonais se font des coréens, les préjugés et la discrimination omniprésente à leur égard. C’est un roman très fort, très beau, touchant sur la force de vie, la transmission, l’immigration, le pardon qui dresse aussi le portrait de femmes fortes, inspirantes, courageuses, dont la vie n’est que sacrifice.
PACHINKO
Dans ce roman magnifique et pourtant si mélancolique, "Pachinko" (une machine hybride entre le flipper et la machine-à-sous) représente la vie; ou plutôt, la façon qu'ont les gens, à leur manière, d'essayer de tirer leur épingle du jeu. Certains ont de la chance et y arrivent, d'autres non.
Pachinko c'est aussi l'histoire de 4 générations d'une famille Coréenne exilée au au Japon. Ils ne veulent plus être considérés comme des Coréens étrangers. Ils veulent vivre et souhaite qu'on leur laisse leur dignité humaine.
Une très belle histoire qui risque de vous faire sortir les mouchoirs...