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Les sociétés industrielles sont des (im)mondes technologiques. Les technologies y sont omniprésentes dans toutes les dimensions de l'existence et cette dépendance aux artefacts ne cesse de s'accentuer avec l'expansion des nouvelles technologies, servant la pseudo-transition énergétique et numérique. La neutralité de cette accélération technologique, comme de sa capacité à surmonter les nuisances industrielles, est un leurre.
Ne pas y succomber suppose au contraire de s'interroger sur ses conséquences environnementales et humaines, culturelles et politiques, et, plus généralement, sur la place qu'occupent les techniques dans les rapports villes-campagnes, en fonction du sens donné a la liberté, à la "vie bonne" et à la démocratie. La critique du progrès technologique porté par l'imaginaire de la maîtrise a donc pour corollaire le soutien aux projets cherchant développer des techniques dont la finalité serait le progrès de l'autonomie d'humanités réaffirmant leur appartenance à la Terre.