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Le problème qui se pose aux malades n'est pas de raconter leur cancer, mais d'être écouté et compris. C'est de ce travail de cocréation qu'il sera question ici. En quoi l'acte soignant se situe-t-il exactement là, dans la déconstruction du nouvel ordre narratif qu'institue le cancer ? En quoi ce "voyage au bout du désordre" qu'incise cette maladie se remanie-t-il de sa mise en mots ? En quoi le récit de sa maladie par le malade, mais tout autant la participation active, émotionnelle et empathique du thérapeute, psychologue, psychanalyste, psychiatre, constituent-ils une nécessité transculturelle et existentielle ?