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Au cour de la Sicile, un village protège son secret. Tissé d'amour et de mort, il s'enracine dans les domaines agricoles irrigués par la sueur et le sang des paysans et dirigés d'une main de fer par l'aristocratie. Sur ces terres splendides mais rudes, seul le mystérieux prince Ferdinando Licata manifeste sa compassion envers les plus humbles. Tout ce peuple de déshérités l'appelle u Patri, le père.
Mais la montée du fascisme va changer la donne.
Face à la barbarie et aux exactions des Chemises noires, l'Amérique apparaît vite comme le refuge ultime ; ce sera dans le Bronx que le prestige du prince s'élèvera au firmament. U Patri en devient le Father, le parrain des parrains. Débute alors le règne marqué par la violence de Cosa Nostra, état dans l'état, suffisamment influente pour dicter sa loi au pouvoir américain et pour jouer le premier rôle dans le débarquement des Alliés en Sicile.
Tandis qu'au village où tout a commencé, une belle Sicilienne attend le retour de celui qu'elle aime...
car elle sait qu'une fois son secret révélé, elle sera de nouveau maîtresse de son destin...
Les Mystères de Sicile
De 1920 à 1945, la vie du prince Ferdinando Licata, aristocrate sicilien devenu « le padri », chef d'une société mafieuse américano-sicilienne.
J'ai eu du mal à lâcher le livre, au début, alors même que je le trouvais plutôt mauvais : le dialogue est souvent guindé et peu naturel (bien que ça puisse venir du traducteur plutôt que de l'auteur), la construction est confuse, certains personnages sont stéréotypés jusqu’à l’absurde.
Puis je me suis rendue compte que le roman me rappelait les romans-feuilletons du XIXe siècle, comme Les Mystères de Paris d’Eugène Sue, notamment dans les événements grand-guignolesques qui émaillent la fin. (Rendons à César ce qui est à César, l'auteur n’a pas inventé l’alliance entre le gouvernement américain et la mafia sicilienne lors du Débarquement de Sicile ; elle a réellement existé.)
Objectivement pas très bon, et si le début se laisse lire, la fin est une déception.