Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Marie L. est très jeune quand elle écrit Confessée. Elle a vingt-cinq ans. Son écriture a la cruauté de la jeunesse. Marie écrit sans culture,...
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Résumé
" Marie L. est très jeune quand elle écrit Confessée. Elle a vingt-cinq ans. Son écriture a la cruauté de la jeunesse. Marie écrit sans culture, elle écrit sans calcul. Le mal où elle est plongée, elle le rend dans l'écriture. Elle ne cherche pas à convaincre. Elle cherche encore moins à plaire. Par une sorte de miracle, qui ne dépend pas d'elle... qui est venu comme ça... comme lui sont venus, dans leur étrange pureté de lignes, son visage, son corps, elle trouve immédiatement une sorte de simplicité, de justesse, on est presque tenté de dire de " pureté " dans le récit qu'elle fait de l'obscène (par rapport à soi), de l'abject (par rapport aux autres). Elle n'essaie pas de se faire passer pour ce qu'elle n'est pas, en travestissant les faits qu'elle rapporte, comme le font tant de femmes, par exemple, dont l'expérience est grande mais le récit, volontairement ou non, insignifiant... ou, au contraire, pour en rajouter dans le pire, en se contentant de nous livrer quelque désolant " journal de bord "... Non... Elle parle de ce
qu'elle a vécu... avec ses propres mots... comme elle l'a vécu... avec son propre corps ". Extrait de la préface de Pierre Bourgeade