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En 1958, on mettait au jour à Tarquinia la Tombe des Olympiades : ce nom était d'abord lié à des questions d'actualité, puisque, deux ans plus tard, devaient se tenir à Rome les Jeux Olympiques, et les motifs sportifs peints sur les parois de l'hypogée étrusque semblaient annoncer, par une heureuse coïncidence, les diverses compétitions de cette manifestation. La découverte s'inscrivait d'ailleurs dans une longue tradition, puisque les jeux funèbres, avec leurs auriges, leurs boxeurs, leurs athlètes, leurs ludions masqués sont très souvent représentés en Etrurie, à l'époque archaïque en particulier.
Rome saura recueillir ensuite une grande partie de cet héritage pour ses ludi circenses et scaenici. Mais la fréquence du motif n'empêche pas que de nombreux points restaient à éclaircir : c'est ce que l'on s'est efforcé de faire dans les diverses contributions de cet ouvrage qui étudient les aspects techniques, religieux et idéologiques des ludi toscans. Grâce aux données iconographiques surtout, grâce aussi aux sources littéraires, à quelques inscriptions et à certaines découvertes archéologiques récentes, il est aujourd'hui possible de mieux cerner le programme et le sens d'un festival étrusque.