Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Peu appréciée lors de ses premières publications (Proust comme Lanson en jugeront le style détestable), la correspondance de Gustave Flaubert est...
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Peu appréciée lors de ses premières publications (Proust comme Lanson en jugeront le style détestable), la correspondance de Gustave Flaubert est aujourd'hui un monument littéraire unanimement célébré. Biographes et critiques en ont fait et continuent d'en faire un ample usage, tant pour élucider quelque particularité de la vie de l'auteur que pour expliciter tel ou tel sens de l'œuvre.
Lire la correspondance de cette manière limite toutefois sa portée comme ses intentions et risque de la confiner au seul rôle de discours d'escorte. D'autres lectures sont possibles, et souhaitables. Ainsi peut-on privilégier un moment le fonctionnement de cette correspondance, en la rendant à sa dimension dialogique, échange continu de propositions entre Flaubert et ses correspondants.
C'est l'optique choisie pour l'analyse et la critique de cinq correspondances croisées qui montrent Flaubert en commerce épistolaire avec Maxime Du Camp, Marie-Sophie Leroyer de Chantepie, George Sand, Yvan Tourguéniev et Guy de Maupassant. Ces correspondances donnent à voir les épistoliers aux prises avec les enjeux du va-et-vient postal ; elles affichent intentions comme équivoques ; elles offrent enfin, de manière succincte mais paradigmatique, le portrait dynamique et complexe de Flaubert correspondant.