Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Babylone, premier jour du mois de Daisios : malgré la chaleur et les fièvres qui l'ont cloué au lit, Alexandre dicte en secret ses mémoires dans l'espoir...
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Résumé
Babylone, premier jour du mois de Daisios : malgré la chaleur et les fièvres qui l'ont cloué au lit, Alexandre dicte en secret ses mémoires dans l'espoir de corriger les idées fausses qui circulent sur son compte. Le temps presse. La pensée vagabonde, s'obscurcit par instants. Le fils du grand dieu va perdre sa course contre la maladie, et la mort interrompre la rédaction, mais l'essentiel aura été dit. Le scribe Antéphilarsès d'Ecbatane, protégé et ultime confident d'Alexandre, a respecté les instructions de son maître. Il a attendu pour publier ce texte subversif que les généraux macédoniens soient occupés à se disputer les dépouilles de l'empire. Antéphilarsès avait pris en note la moindre phrase du conquérant, la moindre de ses divagations d'agonisant. Il est certain que le manuscrit y perd en cohérence mais on se réjouit de cette absence d'initiative et de sens critique, car le palimpseste de Syracuse nous restitue un personnage bien différent de sa légende. Ce n'est plus Alexandre le Grand, c'est ALEXANDRE LE PETIT, un homme souvent injuste, grincheux parfois, avare même, attachant aussi par ses accès de spontanéité et sa douloureuse humanité, un homme blessé qui balance entre l'aigreur et l'ironie sans parvenir à se libérer de l'influence oppressante de son père Philippe.