L'univers créé est riche, notamment en créatures surnaturelles. Les rencontres se multiplient à chaque tournant de chapitre, changeant le court des événements, dans un sens comme dans l'autre. On ne sait jamais sur quoi on va tomber, ma lecture n'en a été que plus attrayante.
La créativité de l'auteur ne fait aucun doute, tant dans son bestiaire que dans la panoplie d'aventures qu'il offre aux protagonistes. Rapidement, le groupe retrouve ses marques et les membres leur entente d'antan. Excepté leur agent, ce personnage est exécrable, à se demander comment ils ont pu s'associer
pendant tout ce temps. Peu importe, ceux qui comptent sont présents et balaient l'éventuel ressentiment qui aurait pu s'immiscer dans leurs retrouvailles. C'est avant tout une belle histoire d'amitié, qui résiste au temps et aux désagréments.
L'action est très présente, les péripéties s'enchaînent, entrecoupées par les réflexions et les états d'âmes de Clay. La narration est à la troisième personne du singulier, elle donne donc la parole à tous, mais Clay occupe un rôle particulier, c'est un peu le ciment qui les maintient ensemble et aussi le personnage le plus raisonnable (la plupart du temps). Je n'ai pas saisi tout le contexte des druines derrière l'histoire, c'est dommage, mais on aura peut-être l'occasion d'y revenir par la suite. La fin monte en puissance et mon cœur battait la chamade, de peur et d'excitation en pleine bataille.
J'AI AIMÉ !
Wyld est un roman aussi mousseux et convivial que deux chopes de bière qui s'entrechoquent. Cette fantasy fait la part belle à l'aventure, l'amitié et l'humour. L'histoire d'une mythique bande de mercenaires qui va se reformer pour un dernier baroud d'honneur afin de sauver Rose, la fille d'un des membres du groupe. Sur les Terres du Wyld, on part en tournée comme des rockeurs qui s’apprêtent à monter sur scène, à un détail près, ce sont les armes qui chantent. Clay Cooper et son attachante équipe ont un peu perdu la main, mais pas le sens du spectacle !