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« Un soir, un peu plus de trois ans après sa mort. Je me dis : qui blâmer, tout le monde nous a aidés. Les amis nous ont logés, accompagnés, soutenus en toutes choses. Ses professeurs ont suivi Damien. L'un d'eux a été admirable. Il écrit encore maintenant. Les médecins ont fait le maximum. Alors, qui laisse mourir les enfants ? Les jeunes pleins de promesses et qui ne demandent qu'à vivre, qu'à servir.
Je sens mes larmes. Je déprime. Qui laisse mourir les enfants ? Qui les laisse souffrir ? Pas le mien seulement Tous les autres aussi. Dans la nuit, le silence me répond ».