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Triste
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XXe siècle
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Bouleversant
Je ne sais pas trop comment parler de ce roman car la première chose qui m'a tapé dans l'oeil est la profondeur des mots.. L'auteur fait passer des situations, des douleurs, d'une manière peu directe mais en même temps, on comprend toujours où il veut en venir. Je ne sais pas comment expliquer sa façon de faire.. J'ai été beaucoup touché par les mots, les expressions justes qu'il emploie tout au long de son roman. Il parle de l'amertume comme d'une maladie. Une maladie qui se soigne que si l'on en a l'envie.. Je ne sais pas comment dire à quel point ses paroles sont fortes & portent
un lourd sens à la réalité. Il aborde un sujet pas forcément facile à décrire & il repousse les limites de la folie avec un tout autre aspect de sa définition. Mais, en plus, il en parle en toute objectivité, sans réel jugement & avec énormément de justesse.. Déjà, son constat, que l'on passe à l'acte lorsque l'on ne ressent plus rien du tout vis à vis de la vie & non parce que l'on est malheureux, m'a surprise. Vous en direz ce que vous voudrez, mais c'est une réflexion profonde & exacte (celle-ci parmi d'autres). De là, je ne pouvais plus décrocher, j'étais suspendue à ses mots.
Les côtés négatifs sont les dialogues, entre autres. Je ne les ai pas trouvé franchement importants ni intéressants. Pas autant que la narration du moins. De plus, le passé de certains patients (comme celle d'un schizophrène par exemple), m'a profondément ennuyé, à tel point que je l'ai zappé..
La force de ce livre repose surtout sur les réflexions que l'on peut se faire pendant & après sa lecture.. C'est un roman qui fait beaucoup réfléchir sur soi, sur son identité & sa vision des choses.
Je ne me suis pas particulièrement attachée à Veronika, ni à qui que ce soit. C'était surtout la psychologie de chaque individu & les conclusions que l'on peut en tirer qui m'ont plu, pas d'un personnage en particulier.
Au début, Veronika est très faible psychologiquement, à tel point qu'elle veut donc en finir. Mais petit à petit, son état change, & même s'il a encore des hauts & des bas, le travail est sérieusement développé sur ce personnage.
On assiste aussi à l'état psychologique de Maria, une autre patiente de Villete qui est guérie depuis longtemps mais qui reste tout de même dans cet hospice. Sa psychologie, différente de celle de Veronika, est aussi très intéressante à suivre & à analyser.
J'ai eu un bon coup de coeur pour l'approfondissement des propos de l'auteur. Un sujet qui fait réfléchir avec des mots justes & sensibles. La balance penche toute fois à cause des dialogues que j'ai trouvé assez fades & sans grand intérêt ainsi que quelques passages ennuyeux. Mais je ne regrette pas cette lecture, bien au contraire, même s'il faut bien choisir son moment pour le lire, car il peut se révéler assez déprimant.
Un roman qui fait réfléchir sur soi & sur la vie en général..
Je ne sais pas trop comment parler de ce roman car la première chose qui m'a tapé dans l'oeil est la profondeur des mots.. L'auteur fait passer des situations, des douleurs, d'une manière peu directe mais en même temps, on comprend toujours où il veut en venir. Je ne sais pas comment expliquer sa façon de faire.. J'ai été beaucoup touché par les mots, les expressions justes qu'il emploie tout au long de son roman. Il parle de l'amertume comme d'une maladie. Une maladie qui se soigne que si l'on en a l'envie.. Je ne sais pas comment dire à quel point ses paroles sont fortes & portent un lourd sens à la réalité. Il aborde un sujet pas forcément facile à décrire & il repousse les limites de la folie avec un tout autre aspect de sa définition. Mais, en plus, il en parle en toute objectivité, sans réel jugement & avec énormément de justesse.. Déjà, son constat, que l'on passe à l'acte lorsque l'on ne ressent plus rien du tout vis à vis de la vie & non parce que l'on est malheureux, m'a surprise. Vous en direz ce que vous voudrez, mais c'est une réflexion profonde & exacte (celle-ci parmi d'autres). De là, je ne pouvais plus décrocher, j'étais suspendue à ses mots.
Les côtés négatifs sont les dialogues, entre autres. Je ne les ai pas trouvé franchement importants ni intéressants. Pas autant que la narration du moins. De plus, le passé de certains patients (comme celle d'un schizophrène par exemple), m'a profondément ennuyé, à tel point que je l'ai zappé..
La force de ce livre repose surtout sur les réflexions que l'on peut se faire pendant & après sa lecture.. C'est un roman qui fait beaucoup réfléchir sur soi, sur son identité & sa vision des choses.
Je ne me suis pas particulièrement attachée à Veronika, ni à qui que ce soit. C'était surtout la psychologie de chaque individu & les conclusions que l'on peut en tirer qui m'ont plu, pas d'un personnage en particulier.
Au début, Veronika est très faible psychologiquement, à tel point qu'elle veut donc en finir. Mais petit à petit, son état change, & même s'il a encore des hauts & des bas, le travail est sérieusement développé sur ce personnage.
On assiste aussi à l'état psychologique de Maria, une autre patiente de Villete qui est guérie depuis longtemps mais qui reste tout de même dans cet hospice. Sa psychologie, différente de celle de Veronika, est aussi très intéressante à suivre & à analyser.
J'ai eu un bon coup de coeur pour l'approfondissement des propos de l'auteur. Un sujet qui fait réfléchir avec des mots justes & sensibles. La balance penche toute fois à cause des dialogues que j'ai trouvé assez fades & sans grand intérêt ainsi que quelques passages ennuyeux. Mais je ne regrette pas cette lecture, bien au contraire, même s'il faut bien choisir son moment pour le lire, car il peut se révéler assez déprimant.