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Toujours sur le ton de ces chroniques, A. Maupin nous emmène dans la vie d'un écrivain en plein désarroi, quitté par son compagnon et incapable d'écrire quoi que ce soit. Et nous voilà baladé entre la vie amoureuse de cet écrivain, Gabriel NOONE, et sa recherche d'inspiration. La recherche de l'inspiration donne son côté polar au roman en se matérialisant sous les traits d'un gamin violé, sidéen qui contacte l'auteur, lui fournissant un ancrage dans le réel, une source d'amour et d'inspiration...
Et c'est vraiment l'image d'une ambiance Hitchcockienne qui vient à l'esprit. Comme le maître, A. Maupin nous manipule, nous fait rentrer dans un dédales où surgissent toutes les questions de notre frêle existence.
Le style Maupin est toujours fluide, agréable comme un feu de cheminée. Un feu brûlant de la violence des Hommes, de l'incroyable difficulté des rapports humains. Un feu réconfortant par la légèreté, l'humour et l'amour dont sont capables les Hommes.