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L'amour, n'est-ce pas l'auberge espagnole ? On y trouve souvent que ce que l'on y a apporté. Le premier organe sexuel étant la tête, il s'y trouve tout un potentiel inexploré, cherchant au paroxysme les points sensibles, l'accord parfait. On est en possession d'un instrument dont on est l'archer et devant une partition difficile à jouer ; trouvera-t-on un Stradivarius ou bien un crincrin insipide ? L'amour, c'est ce qu'on apporte, l'amour de sa famille, d'un enfant, de sa patrie, l'amour de l'art, c'est toute cette tendresse en nous qui ne demande qu'à s'exprimer, même envers un animal de compagnie.
C'est l'amour qui cristallise tout, cette disposition à vouloir le bonheur d'un autre que soi, ce dépassement sublime dans le pur altruisme, dans la passion, l'émotion mêlée de souffrance qui parfois dégénère en obsession. Rien ne peut se créer sans la passion.