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En ce samedi matin d'été, à peine éveillé, Henk rassemble les pièces du puzzle de son existence bien ordinaire. A cinquante-six ans, encombré d'un embonpoint qu'aucun footing ne parvient à éliminer, il aime à se définir comme un homme réfléchi. Infirmier dans un service de soins intensifs, ce divorcé sans histoire est désormais en ménage avec Canaille, son vieux chien. Mais aujourd'hui, des événements, à première vue anodins, viennent raviver ce qu'il croyait éteint : le désir de s'émerveiller, de se lier et d'aimer.
Le goût de vivre
Vingt-quatre heures de la vie d'un homme et de son chien. Vingt-quatre heures, et toute une existence qui défile et coule et rebondit.
On a plaisir à suivre les pensées de Henk van Doorn : ces pensées qui partent en tous sens ; on aime aussi l'accompagner dans ses pas hésitants le long de cette journée d'une chaleur accablante.
D'une écriture maligne et subtile, ce roman à l'humour fin nous entraîne dans une déambulation envoûtante où l'émotion souterraine n'hésite pas à faire surface pour mieux nous dire l'essentiel : l'envie de vivre.
Sans les histoires, le monde ne serait que fragments : aucun sens n'en sortirait.
Sans cette histoire, l'existence de Henk et celle de son chien Canaille ne nous seraient pas parvenues : cela aurait été vraiment dommage, car ces vingt-quatre heures, on aimerait bien les revivre !