Jean-Claude Guillebaud, très conscient du désespoir qui nous entoure, pousse un livre de colère contre tous les pessimistes mondains, les railleurs, tous ces fervents paroissiens de l’église du pessimisme, du défaitisme, de l’égoïsme, du cynisme, du « chacun pour soi et Dieu pour moi » qui jouent sur du velours en cette période de crise économique et de violence.
Il nous propose de réagir, de ne plus accepter béatement et benoitement, la pensée unique de l’inespoir inoculée à chaque instant par les media, les hommes politiques qui montrent une absence totale de vision
et d’action. Le monde associatif palie à cette absence et sa vitalité contrebalance la médiocrité politique.
Pour lui, nous ne sommes pas dans une société en déclin, mais en pleine mutation ; une nuance très importante à mes yeux. Les mutations que ce soit dans le domaine de la mondialisation, des finances, de la biogénétique, de l’écologie ou du numérique ne devraient pas nous apeurer si nous mettons en premier les valeurs humaines et sociales et non la rentabilité immédiate. Il nous explique ceci dans le chapitre 6 qui commence par cette très belle phrase de Gandhi : « Un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui germe ne s’entend pas. »
Les transmutations en cours sont porteuses en effet d’autant de menaces que de promesses. Leur devenir dépend par conséquent de notre discernement, puis de notre détermination. Nous sommes coresponsables de ce qu’elles enfanteront demain. Il nous appartient, à nous citoyens, de faire le tri entre menaces et promesses. L’avenir, en somme, a besoin de nous. Quelle confiance vous nous faites, et quelles espérances vous portez !
Lorsque vous nous parlez de l’Europe, vous écrivez tout haut ce que nous disons tout bas. « L’acte unique, en effet, voulu par François Mitterrand, était une imprudence, pour ne pas dire une faute historique. On jetait ainsi les fondements d’une guerre économique entre les peuples d’Europe dont nous ne sommes jamais sortis. Là aussi, vous indiquez un chemin.
J’aime votre désir, votre espoir, votre colère. J’aimerais que nos hommes politiques, qui se déchirent pour un manteau de pouvoir, lisent vos écrits et s’en inspirent. J’aime votre optimisme, pardon, votre espérance. J’aimerais que les enfants du divorce entre le monde politique, syndical et la société civile, la vie associative ne soient pas écartelés, mais constructeurs d’une société plus juste.
Vous avez côtoyé, dans votre carrière de journaliste, le pire ; assisté à la démolition par les bombardements suivie d’une reconstruction immédiate au Liban. Vous êtes très lucides sur notre société et votre espérance n’est pas naïve. Tout comme Monsieur Hessel, Lucie Aubrac et tant d’autres résistants, souvenons-nous : Un autre monde respire déjà et Souviens-toi du futur (titres de deux chapitres).
Souviens-toi du futur
Jean-Claude Guillebaud, très conscient du désespoir qui nous entoure, pousse un livre de colère contre tous les pessimistes mondains, les railleurs, tous ces fervents paroissiens de l’église du pessimisme, du défaitisme, de l’égoïsme, du cynisme, du « chacun pour soi et Dieu pour moi » qui jouent sur du velours en cette période de crise économique et de violence.
Il nous propose de réagir, de ne plus accepter béatement et benoitement, la pensée unique de l’inespoir inoculée à chaque instant par les media, les hommes politiques qui montrent une absence totale de vision et d’action. Le monde associatif palie à cette absence et sa vitalité contrebalance la médiocrité politique.
Pour lui, nous ne sommes pas dans une société en déclin, mais en pleine mutation ; une nuance très importante à mes yeux. Les mutations que ce soit dans le domaine de la mondialisation, des finances, de la biogénétique, de l’écologie ou du numérique ne devraient pas nous apeurer si nous mettons en premier les valeurs humaines et sociales et non la rentabilité immédiate. Il nous explique ceci dans le chapitre 6 qui commence par cette très belle phrase de Gandhi : « Un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui germe ne s’entend pas. »
Les transmutations en cours sont porteuses en effet d’autant de menaces que de promesses. Leur devenir dépend par conséquent de notre discernement, puis de notre détermination. Nous sommes coresponsables de ce qu’elles enfanteront demain. Il nous appartient, à nous citoyens, de faire le tri entre menaces et promesses. L’avenir, en somme, a besoin de nous. Quelle confiance vous nous faites, et quelles espérances vous portez !
Lorsque vous nous parlez de l’Europe, vous écrivez tout haut ce que nous disons tout bas. « L’acte unique, en effet, voulu par François Mitterrand, était une imprudence, pour ne pas dire une faute historique. On jetait ainsi les fondements d’une guerre économique entre les peuples d’Europe dont nous ne sommes jamais sortis. Là aussi, vous indiquez un chemin.
J’aime votre désir, votre espoir, votre colère. J’aimerais que nos hommes politiques, qui se déchirent pour un manteau de pouvoir, lisent vos écrits et s’en inspirent. J’aime votre optimisme, pardon, votre espérance. J’aimerais que les enfants du divorce entre le monde politique, syndical et la société civile, la vie associative ne soient pas écartelés, mais constructeurs d’une société plus juste.
Vous avez côtoyé, dans votre carrière de journaliste, le pire ; assisté à la démolition par les bombardements suivie d’une reconstruction immédiate au Liban. Vous êtes très lucides sur notre société et votre espérance n’est pas naïve. Tout comme Monsieur Hessel, Lucie Aubrac et tant d’autres résistants, souvenons-nous : Un autre monde respire déjà et Souviens-toi du futur (titres de deux chapitres).