Charente(s). Mes patries minuscules suivi de "Mon" Sud-Ouest

Par : Jean-Claude Guillebaud
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  • Nombre de pages72
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-491992-04-0
  • EAN9782491992040
  • Date de parution02/06/2021
  • CollectionPagus
  • ÉditeurLes éditions du ruisseau

Résumé

La lumière est plus charentaise encore que tout le reste. De quel hasard géographique ou météorologique est-elle le produit ? D'où vient que vous ne trouverez point hors de chez nous–nulle part ! –ce même miroitement bizarre, ces contrastes aigus, ces sautes inimitables de luminosité qui donnent au paysage une netteté surréelle et changeante. Sans doute existe-t-il ailleurs qu'en Charente des marais, des parcs à huîtres, des salines et des roses trémières.
Mais cette lumière ? Quant au reste...Ces églises courtaudes aux frontons romans couleur d'os et qui sont campées dans les villages comme des matrones en fichu. Ces places sans vraie forme où les fins d'après-midi sentent le miel et le tilleul. Ces épiceries-buvettes–il en reste–où l'on entre en baissant la tête au son d'un grelot pour acheter du jambon coupé large. Ces échappées de plaines au jaune aveuglant, soudain, quand la moisson est faite.
Là-bas, figurez-vous, je déambule été comme hiver, saoulé de lumière et de vent, avec un bonheur très pacifique de propriétaire.
La lumière est plus charentaise encore que tout le reste. De quel hasard géographique ou météorologique est-elle le produit ? D'où vient que vous ne trouverez point hors de chez nous–nulle part ! –ce même miroitement bizarre, ces contrastes aigus, ces sautes inimitables de luminosité qui donnent au paysage une netteté surréelle et changeante. Sans doute existe-t-il ailleurs qu'en Charente des marais, des parcs à huîtres, des salines et des roses trémières.
Mais cette lumière ? Quant au reste...Ces églises courtaudes aux frontons romans couleur d'os et qui sont campées dans les villages comme des matrones en fichu. Ces places sans vraie forme où les fins d'après-midi sentent le miel et le tilleul. Ces épiceries-buvettes–il en reste–où l'on entre en baissant la tête au son d'un grelot pour acheter du jambon coupé large. Ces échappées de plaines au jaune aveuglant, soudain, quand la moisson est faite.
Là-bas, figurez-vous, je déambule été comme hiver, saoulé de lumière et de vent, avec un bonheur très pacifique de propriétaire.