Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Odes à l'enfance ou élégies ? Enfers et paradis du môme éperdu, du flo aux grands yeux dans l'éternelle nuit. Histoire de raconter aux plus vieux...
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Odes à l'enfance ou élégies ? Enfers et paradis du môme éperdu, du flo aux grands yeux dans l'éternelle nuit. Histoire de raconter aux plus vieux une histoire pleine de secrets pour qu'ils ne s'endorment plus. Qui a peur de la nuit noire ? S'il n'y a plus d'enfants, beaucoup se sont cachés ici, sur la page blanche, dans la pénombre, entre des mots qui n'ont pas grandi. Ce ne sont pas des histoires pour les enfants. C'est un livre destiné aux adultes, justement parce qu'il a été écrit POUR les enfants. C'est un récit sur la filiation étranglée dans le goulot du présent sans Histoire. C'est envers et contre tout égarement une poésie de la passation. C'est aussi un plaidoyer POUR la sauvegarde (pathétique) de l'environnement (hypothéqué). Quand il y a du vent dans les textes, un enfant passe, le jardin odorant est plein de bruits. Quand il n'y a plus rien, il y a encore un enfant, et un autre et plusieurs, ils sont nombreux, et le vide les regarde et les avale, la misère les multiplie, le mystère les éblouit. On n'est pas petits pour rien.
Hélène Monette (Montréal brûle-t-elle ? 1987, Unless, 1995, Plaisirs et Paysages kitsch, 1997) croit à la poésie de la vie. Sinon, quoi ? C'est à peu près tout, bien que ce ne soit pas rien.