Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comment cerner scientifiquement le statut de la littérature : par le texte et l'agencement qu'il fait d'une histoire, ou par des références variables...
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Comment cerner scientifiquement le statut de la littérature : par le texte et l'agencement qu'il fait d'une histoire, ou par des références variables à la psychologie, la morale ou la philosophie ? Comme souvent dans l'histoire des sciences, la réponse suppose de changer le terrain où ancrer les questions. C'est ce que fait Tynianov : opérant le premier déplacement métalittéraire de notre siècle, il établit que, spécifiquement, la littérature n'est ni texte, ni psychologie, ni sociologie, ni morale, ni philosophie. L'idéalité de la construction littéraire, exposée par lui sous le vocable de principe constructif, marque ainsi la naissance d'une science en son état moderne : la poétique. Transcendant par rapport au matériau linguistique de l'oeuvre, le principe constructif ne saurait être établi que sur la base d'une communication synchronique entre auteur et lecteurs : la poétique est donc une théorie de la relativité littéraire. On suit ici la formation de cette hypothèse nouvelle dans la pensée de Tynianov, et on l'éclaire par la traduction de trois textes inédits en français.