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Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.
La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
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L'écriture est une infinité de possibilité
Ce recueil de nouvelles a un charme dont je ne me lasse pas, je l'ai relu plusieurs fois, avec le même enthousiasme. L'écriture addictive de Desplechin est parfois mordante, toujours pleine d'ironie, elle nous fait rire par son espièglerie, et nous porte au bord des larmes quand pointe, ici ou là, une mélancolie qui nous ressemble. La vie tourmentée de ses personnages nous devient familière, la chaleur des sentiments qui les traversent, nous touche profondément. Je n'entre pas dans le détail de chacune des nouvelles pour laisser le plaisir entier de la découverte, une simple citation extraite de l'une d'entre elles, « Le vendeur de kiwis » :
« On échappe à la solitude que par à-coups. Et l'amitié fabrique des à-coups. J'aime l'amitié. Elle a le goût de cette bouffée d'air que les tortionnaires laissent prendre à leur victime avant de lui replonger la tête dans l'eau. Je ne remets pas en cause la saveur du souffle. Ce qui me tue, c'est que le reste du temps, on étouffe.
Notez bien, l'amitié n'est pas la seule à nous tirer momentanément le nez hors de la baignoire. Il y a aussi l'ivresse. Il y a surtout l'amour. Tout cela donne le sentiment grisant d'échapper à la noyade. Un instant. Les gens appellent ça le bonheur. Moi aussi. Avec réserve ».