Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans la verdoyante campagne anglaise, un vétérinaire frais émoulu de l'école apprend son métier sous l'aile d'un patron encore jeune, devenu rapidement...
Lire la suite
Dans la verdoyante campagne anglaise, un vétérinaire frais émoulu de l'école apprend son métier sous l'aile d'un patron encore jeune, devenu rapidement un ami. Son métier : l'art de soigner les bêtes, mais aussi celui de conquérir leurs cœurs des paysans, toujours un peu méfiants à l'égard des nouveaux venus...
L'histoire allègre et chaleureuse de ces années d'apprentissage nous vaut mille anecdotes pleines de saveur ou d'émotion. Tantôt notre vétérinaire doit se coucher dans le fumier, un bras dans le ventre de la vache qui est près de mettre bas ; tantôt il tranquillise une riche propriétaire dont le pékinois est suralimenté ; tantôt il réconforte un vieillard dont le chien -son unique compagnon- vient de mourir ; tantôt, enfin, il ausculte un gentil petit cochon que sa maîtresse élève... comme un coq en pâte !
Mais quels que soient ses " patients " (du chaton au cheval de course), quels que soient ses clients (du laboureur mal embouché à la charmante jeune fille de fermier dont il tombera amoureux...), le courageux et habile jeune homme fait son travail avec passion, et avec un sens de l' " humain " qui, évidemment, n'exclut aucune des créatures du Bon Dieu...
Car ce qui est merveilleux dans ce livre, c'est de voir si étroitement mêlés humour et humanité, amour des bêtes et amour de la vie. Toutes les créatures du Bon Dieu n'est pas une autobiographie comme les autres. On y trouve, en même temps que les tragi-comédies de la vie quotidienne d'un vétérinaire, une tendresse, des élans gais et généreux qui prouvent chez l'auteur cette chose si rare : le goût du bonheur.