Therese Raquin - Poche

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Thérèse et Laurent sont des brutes humaines. En présentant aussi rudement ses héros, Zola, dans sa préface, souligne la violence des passions et... Lire la suite
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Résumé

Thérèse et Laurent sont des brutes humaines. En présentant aussi rudement ses héros, Zola, dans sa préface, souligne la violence des passions et l'animalité des hommes, tout en préfigurant l'un de ses romans les plus célèbres : La Bête humaine. L'adultère, le complot, la mise à mort et les remords se font écho d'un roman à l'autre, tandis que le narrateur débusque les mensonges et les fatalités. Thérèse Raquin glisse imperceptiblement de l'étude sociologique au fantastique et à la tragédie.
L'après-texte suggère diverses étapes qui s'inscrivent dans les nouvelles perspectives du baccalauréat, tant pour les objets d'étude que pour tes nouvelles formes de l'écrit. Ces étapes permettent d'approfondir l'étude d'un mouvement littéraire, le naturalisme, et s'attachent à préciser et à mettre en pratique les formes du discours et du récit, de l'argumentation et de la mise en scène, en s'appuyant sur des propositions de productions écrites (d'invention, d'argumentation ou fonctionnelles) et orales - sans oublier toutes les ressources de l'audio-visuel et de l'Internet.

Caractéristiques

  • Date de parution
    19/11/2009
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-210-75440-9
  • EAN
    9782210754409
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    344 pages
  • Poids
    0.3 Kg
  • Dimensions
    13,0 cm × 18,0 cm × 2,0 cm

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À propos de l'auteur

Emile Zola

Biographie d'Emile Zola

Premier grand écrivain issu de l'immigration, Emile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d'Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864).
Avec Thérèse Raquin (1867), il s'engage dans le naturalisme qu'il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L'Introduction à l'étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l'aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l'hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire.
Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu'un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L'Assommoir. Le "maître" a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d'autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son oeuvre théorique (Le Roman expérimental ; Ecrits sur l'art), Zola s'intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames.
Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l'existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l'intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l'apogée des Rougon-Macquart.
En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d'une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie - Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris - dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence.
Sa lettre au président Félix Faure, J'accuse, publiée en janvier 1898 dans L'Aurore, fait basculer l'opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Evangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d'un solennel "Germinal" et Anatole France prononce son éloge funèbre.
En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

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