Vertaire, reporter. Sportif, le reporter. Un match entre Caen et Thionville, terrain lourd, environ 2000 spectateurs.
Et puis le soir, un train pour Saint Malo, trouver l'amant.
C'est un roman de là gamberge, quelque chose qui lancine à l'intérieur du crâne. Vertaire, sa femme elle s'est barré avec un autre, un autre qui en a déjà une autre. C'est des atermoiements et des nœuds à la tête. Des paysages qui défilent et des silences qui rongent.
Ça gamberge tout de long, à savoir pourquoi il part le buter cet autre. A savoir le pourquoi de tous les comments. Les pourquois de
tous les pourquois.
On y rode dans les bistros, se boire un petit noir autour du flipper avec l'autochtone.
On marche sur des quais de gare sous la flotte la nuit, avec la mer en contrebas et la porte de l'hôtel un peu plus haut.
C'est l'histoire d'un homme qui s'est fait déhancher le coeur par une femme, la seule qui semble valoir de le coup.
Il y a du désespoir dans ces pages, de l'amertume. Le cerveau de Vertaire c'est comme un réduit, avec balais et serpillères dans le coin.
Et le style de Pierre Marcelle t'envoie de ces étincelles ! Des pages de joyeusetés argotiques, de désabusé mélanco, un style qui déborde de partout, entre analyse d'une société toujours en mouvement et semonces envers les cons et les trous du cul.
Du pur roman noir made in France, made in 80's !
Merci à La Petite Vermillon pour une de ces fameuses (ré) découverte !
Et à Jérôme Leroy pour sa carte noire.
Vertaire Original
Vertaire, reporter. Sportif, le reporter. Un match entre Caen et Thionville, terrain lourd, environ 2000 spectateurs.
Et puis le soir, un train pour Saint Malo, trouver l'amant.
C'est un roman de là gamberge, quelque chose qui lancine à l'intérieur du crâne. Vertaire, sa femme elle s'est barré avec un autre, un autre qui en a déjà une autre. C'est des atermoiements et des nœuds à la tête. Des paysages qui défilent et des silences qui rongent.
Ça gamberge tout de long, à savoir pourquoi il part le buter cet autre. A savoir le pourquoi de tous les comments. Les pourquois de tous les pourquois.
On y rode dans les bistros, se boire un petit noir autour du flipper avec l'autochtone.
On marche sur des quais de gare sous la flotte la nuit, avec la mer en contrebas et la porte de l'hôtel un peu plus haut.
C'est l'histoire d'un homme qui s'est fait déhancher le coeur par une femme, la seule qui semble valoir de le coup.
Il y a du désespoir dans ces pages, de l'amertume. Le cerveau de Vertaire c'est comme un réduit, avec balais et serpillères dans le coin.
Et le style de Pierre Marcelle t'envoie de ces étincelles ! Des pages de joyeusetés argotiques, de désabusé mélanco, un style qui déborde de partout, entre analyse d'une société toujours en mouvement et semonces envers les cons et les trous du cul.
Du pur roman noir made in France, made in 80's !
Merci à La Petite Vermillon pour une de ces fameuses (ré) découverte !
Et à Jérôme Leroy pour sa carte noire.