Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Vincent Peillon, Manuel Valls, Gaétan Gorce... L'énumération fait songer à une équipe de foot, sauf que ceux-là sont peut-être les champions de la 2e division, mais pas en Ligue 1 au PS. Dans tous les partis sociaux-démocrates d'Europe, ces quadragénaires seraient à la tête du parti, qui habitué des maroquins ministériels, qui possible postulant à la prochaine présidentielle. Mais le parti socialiste est une curieuse jungle où les " éléphants " dédaignent les " jeunes lions ", tandis que ceux-ci ont beaucoup de difficultés à se trouver sur la même longueur d'ondes. Journaliste à la chaîne parlementaire, Aurélie Marcireau a suivi à la trace ce " gibier " particulier qu'elle connaît depuis sept ans. Des campagnes électorales de 2007 à la préparation du congrès de Reims, en novembre prochain, des conciliabules de gare aux accords ou aux querelles tramés dans une arrière-salle de restaurant, elle a pisté ces " fauves " et les a rencontrés à plusieurs reprises. Ils lui ont confié leurs ambitions, leurs doutes et leurs convictions ; ils lui ont dévoilé une partie de leur stratégie. Vous les connaissez encore mal ; profitez de cette excursion au pays de la relève : dans moins de dix ans, ils vous gouverneront.