Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le corps est une évidence qui constitue notre existence : nous sommes nés avec lui, nous mourrons avec lui. Cette présence physique de nous-mêmes...
Lire la suite
Le corps est une évidence qui constitue notre existence : nous sommes nés avec lui, nous mourrons avec lui. Cette présence physique de nous-mêmes à notre corps a soulevé des questions essentielles traversant toutes les civilisations, notamment celles de la vie et de la mort, de l'incarnation - donc de l'autonomie de la pensée et de la représentation de la divinité - ainsi que l'énigme de la différence sexuelle. Grâce à l'observation de divers textes (littéraires, ethnologiques, philosophiques, folkloriques, etc.), les vingt contributions qui composent le présent ouvrage témoignent de l'allure qu'a prise depuis quelques décennies la réflexion sur ces problèmes fascinants. Elles illustrent plus particulièrement la place que prend le corps, ses capacités sensorielles, les forces pulsionnelles qui l'animent, dans l'effort de toute culture pour étayer les règles de sa stabilité et de son épanouissement.
On pourra donc lire des développements consacrés aussi bien à l'expression sociale, historique ou fictionnelle du corps (incluant les rapports à la magie, la vision stéréotypée de la difformité et de la beauté, la vocation du sacrifice dans la tragédie) qu'au rôle de "clef" symbolique que donnent au corps les lois et les interdits bien connus des anthropologues (concernant, notamment, la matrimonialité, la pureté ou l'impureté hygiénique, sexuelle ou religieuse) et qui nourrissent ces textes que l'on dit "mythiques".