Socialisme fasciste - Grand Format

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Résumé

Le socialisme fasciste se situe dans cette réflexion où Drieu la Rochelle va tenter de définir un socialisme fasciste à la française qui se situerait entre capitalisme et marxisme. C'est ce que cette génération qualifiée d'anticonformiste dénommera la "troisième voie" et qui aura de nombreux héritiers que l'on retrouvera plus tard à Vichy et qui animeront l'école des cadres d'Uriage. Ce débat restera ouvert tant sous la IVe que la Ve République ?

Caractéristiques

  • Date de parution
    09/09/2021
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-36798-075-1
  • EAN
    9782367980751
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    160 pages
  • Poids
    0.13 Kg
  • Dimensions
    14,8 cm × 21,0 cm × 1,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Pierre Drieu La Rochelle

Pierre Drieu la Rochelle (1893-1945) Drieu la Rochelle est né le 3 janvier 1893 à Paris dans le 10e arrondissement. Son père Emmanuel (1863-1934) est avocat et issu d'une vieille famille normande. Sa mère, Eugénie-Marie Lefèvre (1871-1925) est la fille d'un architecte. La famille est déchirée par les problèmes conjugaux et ses parents finissent par se séparer. L'enfant trouve un refuge bienveillant chez son grand-père Lefèvre.
Il entre à Sciences-po dans l'espoir de devenir diplomate et contre toute attente échoue à l'examen de sortie. Il est mobilisé lors de la Première Guerre mondiale et sera blessé à deux reprises. Au sortir de la guerre il se lie d'amitié avec Louis Aragon malgré leurs opinions divergentes et flirte un moment avec le surréalisme. Dès 1917, il publie un recueil de poèmes Interrogation qui sera suivi de Fond de cantine en 1920.
Mais c'est surtout Mesure de la France, en 1922, qui lui assure ses premiers succès. Vont alors suivre à un rythme régulier, nouvelles, romans et essais. Car on ne peut séparer l'écrivain de l'essayiste qui porte un regard critique sur son temps. Il appartient à cette génération qui va se trouver à la croisée de la Révolution russe de 1917 et de la montée des fascismes en Europe. Cette génération que Jean-Louis Loubet del Bayle a qualifié dans un fort pertinent ouvrage, Les Non-conformistes des années 1930 (Le Seuil, rééd.
2001). Aux côtés d'un Thierry Maulnier, d'un Emmanuel Mounier, et des dissidents de l'Action française, tous ont le sentiment qu'il faut définir une nouvelle voie entre marxisme et fascisme. Le socialisme fasciste se situe dans cette réflexion où il va tenter de définir un socialisme fasciste à la française qui ferait la nique au marxisme. Car chez les socialistes d'alors, règne aussi un climat anti-marxiste dans la lignée de Joseph Proudhon.
Un Proudhon qui fait alors recette aussi bien à droite qu'à gauche. C'est ce que cette génération dénommera la "troisième voie" et qui aura de nombreux héritiers que l'on retrouvera plus tard à Vichy et qui animeront l'école des cadres d'Uriage. Pierre Drieu la Rochelle se pose ainsi comme un fasciste sincère, authentique, en quête d'une vision du monde, au nom d'une exigence à la fois de cohérence et d'esthétisme.
Il est en ce sens très proche de l'Italien Curzio Malaparte, qui transporte la même inquiétude par rapport à la beauté et aux valeurs, la même angoisse existentielle. Sauf que sa vision du marxisme est incomplète, pour ne pas dire trop schématique. Tout comme son fascisme n'est pas exempt d'un certain romantisme. Mais ne l'oublions pas, nous sommes en 1934, Hitler vient à peine d'arriver au pouvoir quand Mussolini l'exerce depuis 1924 et a sorti l'Italie de la crise économique et politique de l'après-guerre.
Mussolini est un modèle qui fait vaciller les élites des démocraties européennes. Là où Drieu la Rochelle se distingue de ses contemporains, c'est qu'il est un Européen convaincu et qu'il a largement dépassé la frontière du nationalisme intégral d'un Maurras. C'est la raison pour laquelle il sera tenté un temps par le national-socialisme avant de se rendre compte de son erreur. La publication de son Journal (Gallimard, 1992) l'attestera.
En 1945, ne voulant absolument pas se retrouver devant un tribunal de résistants de la 25e heure, il se suicide au gaz le 15 mars 1945, dans un appartement du 17e arrondissement. Il repose au cimetière de Neuilly-sur-Seine.

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