Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Tout comme Gilbert de Hoyland avait repris le commentaire du Cantique des Cantiques là où saint Bernard s'était arrêté, Jean de Ford, une trentaine...
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Tout comme Gilbert de Hoyland avait repris le commentaire du Cantique des Cantiques là où saint Bernard s'était arrêté, Jean de Ford, une trentaine d'années plus tard, le continue à partir des versets sur lesquels le texte de Gilbert s'était brusquement interrompu : les versets 8-10 du chapitre 5. Il le continue, mais aussi il le conduit à son achèvement. Ainsi, aux quatre-vingt-six sermons de Bernard et aux quarante-sept sermons de Gilbert s'ajoutent les cent vingt sermons de Jean : en tout, une œuvre considérable, qui s'étend, à partir des années 1130, sur huit bonnes décennies. Ce qui intéresse essentiellement Jean de Ford, dans son commentaire du Cantique des Cantiques, c'est de proposer un enseignement fervent de vie spirituelle : vivre assez de l'amour de Dieu pour que cet amour soit toujours davantage chemin vers autrui et chemin de contemplation vers Dieu dans un désir d'union avec lui.