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Passionnant
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XIXe siècle
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Nouvelle Galles du Sud
Kate Grenville nous transporte en Nouvelle Galles du Sud (Sud est de l’Australie), pays immense où la nature est sauvage, les distances énormes et les habitants de multiples horizons. Nous sommes au XIXe siècle, à l’époque où les bannis installés sur l’île ont fini par créer de riches exploitations, où les colons irlandais s’installent délogés en leur pays par les Anglais et où les natifs, vulgairement appelés les Noirs ou les Naturels sont relégués dans des zones de pauvreté.
Sarah est la seconde fille d’un banni remarié avec Meg, une acariâtre belle-mère pour
les cinq enfants vivant sous le toit de Pa Thornhill. Dans cette famille, l’éducation n’a pas d’importance. Mieux vaut être illettré mais avoir un domaine, une richesse. Un banni reste toujours un peu paria mais ses origines se font oublier quand il a fait fortune. Par contre, un Noir ou un fils d’un colon et d’une naturelle seront à jamais la cible de violences et d’ostracisme.
En grandissant, Sarah, jeune fille avide de liberté et d’indépendance, perçoit dans la réserve de son père et dans son attitude face à la misère des Noirs un passé caché aux enfants. Lorsqu’elle apprend qu’un quatrième fils a quitté le toit familial avant sa naissance, elle tente d’en comprendre les raisons. Cette ambiguïté face aux naturels se marque alors davantage quand son ami Jack ramène la fille que son frère Will, décédé en mer, a eu avec une indigène de Nouvelle Zélande. Quand sa belle-mère lui interdit de partir avec Jack, ce noiraud dont elle est amoureuse, son monde vacille et elle ne peut que s’enfuir.
"Quand on se fait seul, on veut en faire profiter les enfants. On ne veut pas les voir tout jeter et retourner là d’où on vient."
Alors Sarah va grandir, trouver un moyen de fuir cette affreuse belle-mère et vivre une vie certes difficile mais indépendante dans un lieu un peu désert mais propice aux rêveries. Elle découvre l’isolement mais aussi l’amitié et peut-être l’amour. Mais où qu’elle soit, elle garde une étrange attraction pour ces Noirs obligés de quémander auprès des Blancs.
Kate Grenville nous offre le beau récit de cette jeune fille qui doit grandir avec les erreurs du passé de ses ancêtres, trouver sa place sur cette terre rude où se côtoient autochtones, bannis et colons. L’auteur (ou le traducteur) a souhaité rester dans l’authenticité du pays et de l’époque en utilisant un style peu littéraire avec des expressions lourdes et répétitives ( "que j’ai dit", "que je lui ai répondu", "j’ai pas") ce qui casse un peu le rythme et la sensibilité du récit.
Le mal des ancêtres
Kate Grenville nous transporte en Nouvelle Galles du Sud (Sud est de l’Australie), pays immense où la nature est sauvage, les distances énormes et les habitants de multiples horizons. Nous sommes au XIXe siècle, à l’époque où les bannis installés sur l’île ont fini par créer de riches exploitations, où les colons irlandais s’installent délogés en leur pays par les Anglais et où les natifs, vulgairement appelés les Noirs ou les Naturels sont relégués dans des zones de pauvreté.
Sarah est la seconde fille d’un banni remarié avec Meg, une acariâtre belle-mère pour les cinq enfants vivant sous le toit de Pa Thornhill. Dans cette famille, l’éducation n’a pas d’importance. Mieux vaut être illettré mais avoir un domaine, une richesse. Un banni reste toujours un peu paria mais ses origines se font oublier quand il a fait fortune. Par contre, un Noir ou un fils d’un colon et d’une naturelle seront à jamais la cible de violences et d’ostracisme.
En grandissant, Sarah, jeune fille avide de liberté et d’indépendance, perçoit dans la réserve de son père et dans son attitude face à la misère des Noirs un passé caché aux enfants. Lorsqu’elle apprend qu’un quatrième fils a quitté le toit familial avant sa naissance, elle tente d’en comprendre les raisons. Cette ambiguïté face aux naturels se marque alors davantage quand son ami Jack ramène la fille que son frère Will, décédé en mer, a eu avec une indigène de Nouvelle Zélande. Quand sa belle-mère lui interdit de partir avec Jack, ce noiraud dont elle est amoureuse, son monde vacille et elle ne peut que s’enfuir.
"Quand on se fait seul, on veut en faire profiter les enfants. On ne veut pas les voir tout jeter et retourner là d’où on vient."
Alors Sarah va grandir, trouver un moyen de fuir cette affreuse belle-mère et vivre une vie certes difficile mais indépendante dans un lieu un peu désert mais propice aux rêveries. Elle découvre l’isolement mais aussi l’amitié et peut-être l’amour. Mais où qu’elle soit, elle garde une étrange attraction pour ces Noirs obligés de quémander auprès des Blancs.
Kate Grenville nous offre le beau récit de cette jeune fille qui doit grandir avec les erreurs du passé de ses ancêtres, trouver sa place sur cette terre rude où se côtoient autochtones, bannis et colons. L’auteur (ou le traducteur) a souhaité rester dans l’authenticité du pays et de l’époque en utilisant un style peu littéraire avec des expressions lourdes et répétitives ( "que j’ai dit", "que je lui ai répondu", "j’ai pas") ce qui casse un peu le rythme et la sensibilité du récit.