Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Raymond Queneau (il n'était pas le seul) regardait Rue des Maléfices comme le plus grand livre jamais écrit sur Paris. Un livre qui l'empêchait de...
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Raymond Queneau (il n'était pas le seul) regardait Rue des Maléfices comme le plus grand livre jamais écrit sur Paris. Un livre qui l'empêchait de dormir, car les histoires " vraies " que l'ami Yonnet, connaisseur des plus sombres venelles de la rive Gauche. raconte dans ces pages (photos de Doisneau à l'appui) ne sont pas de tout repos. Sentiment d'un autre connaisseur: " Parmi les livres à commander avant le Paradis: Rue des maléfices de Jacques Yonnet. " Raphaël Sorin.
Raymond Queneau regardait Rue des Maléfices comme le plus grand livre jamais écrit sur Paris ; un livre qui l'empêchait même de dormir tant les histoires "vraies" que Jacques Yonnet raconte ne sont pas de tout repos. Fin connaisseur des venelles sombres et des garnis de la rive gauche, ce dernier parle du quotidien des artisans, voyous et gouailleuses de cette vieille capitale qui est "comme une mare, avec ses couleurs, ses reflets, ses fraîcheurs et sa bourbe, ses bouillonnement, ses maléfices, sa vie latente" . A la manière d'un Cendrars, Jacques Yonnet évoque, par les faits divers et les drames, le quotidien de ce monde aujourd'hui disparu : Paris mystérieux où la Bièvre se jetait encore à ciel ouvert dans les marais de la Seine...