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Le récit inédit de la femme qui a sauvé soixante mille oeuvres d'art spoliées par les nazis. Quand Goering pénètre au musée du Jeu de Paume pour s'emparer de Fragonard, de Rubens ou de Brueghel, elle est là. Si un marchand d'art français conseille les nazis pour embarquer les trésors spoliés aux collectionneurs juifs, elle est là. Cachée derrière ses lunettes épaisses, elle note. Au risque d'être fusillée.
Car elle sait qu'un jour elle rendra toutes ces oeuvres à leurs propriétaires. Pendant les cinq ans d'Occupation, elle note tout, jusqu'au signalement d'un train bourré de tableaux et de statues, qui grâce à elle sera dérouté par les résistants du rail en 1944. Quel était son nom ? Rose Valland.
Totalement oubliée et enfin reconnue
Alors que Rose VALLAND aurait pu dérouler une carrière de conservatrice sans prendre de risques, elle a tout noté sur les spoliations d'oeuvres d'art par les nazis. Elle a su tirer parti des égos surdimensionnés des nazis qui profitaient de ces spoliations autant pour eux que pour le Reich.
A la libération, opiniâtre, elle a continué sa mission en retrouvant les oeuvres et en suivant les procès.
Une vie passée à la préservation des oeuvres , sans relâche; mais que l'Histoire a oubliée comme tant de femmes résistantes.