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Une chambre d'hôtel sur une cheminée d'usine, des pinsons qui jouent de la guitare électrique, des jardins potagers sur les pelouses, un éléphant mécanique en goguette, des voitures renversées par l'art... Nantes s'est transformée, au fil des ans, en théâtre urbain joyeux et décontracté. A l'origine de cette mutation, un chef d'orchestre discret, Jean Blaise, dont le parcours a débuté aux franges de la ville, dans le maquis de friches industrielles, et s'est déployé progressivement sur l'ensemble de l'espace public.
Aujourd'hui, si Paris s'inspire de Nantes pour sa Nuit Blanche, si Londres vient observer la façon dont s'articulent l'urbanisme et la culture sur les bords de la Loire, si la France offre un dragon nantais à la Chine pour fêter l'anniversaire de ses relations diplomatiques, c'est parce que le virus inoculé par cet agitateur impénitent s'est propagé au-delà des rives de la Loire.