Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Jean Yves Cousseau ne peut pas s'empêcher de voir que les fleurs se fanent et que les murs les plus solides finissent par se fissurer, se déliter,...
Lire la suite
" Jean Yves Cousseau ne peut pas s'empêcher de voir que les fleurs se fanent et que les murs les plus solides finissent par se fissurer, se déliter, qu'il n'est pas d'eau claire qui ne se trouble ; il voit la goutte de pluie qui se forme sur la vitre et disparaît bientôt en s'absorbant dans une autre goutte, et son regard s'y attache ; il voit des mains et des visages se rider peu à peu autour de lui, ses mains aussi, son visage, et il ne détourne pas le regard. A cette infinité de micro-événements presque insensibles, insignifiants, il accorde la plus grande attention et le plus grand sens, - et c'est comme s'il voulait en être le chroniqueur visuel, en les suivant à la trace. [...] Photographies non plus de l'infinitésimal, mais de menus objets qui traînent : "préparations" de son cru, très tolérantes au hasard, dont il tire de grandes images successives, comme pour y surprendre le temps. Surprendre, nullement suspendre. " (Alain Madeleine-Perdrillat)
A l'occasion du centenaire du musée muséum départemental-Gap, Jean Yves Cousseau est invité à installer ses œuvres en relation avec les collections du musée et des plâtres du musée Rodin. En mars 2006, Fage éditions a publié Manière noire de Jean Yves Cousseau. Une série a été acquise par le département des Hautes-Alpes en 2005-2006.